Programme Erasmus : voilà pourquoi vous devriez partir étudier à l’étranger

A l'occasion des 30 ans du programme Erasmus, portraits croisés de deux professionnels venus faire leurs études en France.

Rencontre avec deux professionnels étrangers venus étudier en France

30 ans d'existence, 5 millions d'échanges et 33 pays concernés : les chiffres du programme Erasmus, qui permet à de jeunes Européens de partir étudier ou travailler dans un pays de l'Union européenne, parlent d'eux-mêmes.

Si de nombreux étudiants français suivent exemple du personnage de Romain Duris dans l'Auberge Espagnole et partent quelques mois à l'étranger, d'autres effectuent le chemin inverse et viennent effectuer une année d'études en France. Parmi eux, Brynhildur Gudjonsdottir, 45 ans, et Gellért Szó, 29 ans. La première est islandaise, et est venue étudier le français à Montpellier en 1993. Le second est hongrois et est venu travailler auprès de plusieurs boulangers-pâtissiers français en 2014 après des expériences professionnelles très diverses – il a notamment été sportif professionnel !

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"Travailler de la même façon qu'en France"

Aujourd'hui, Brynhildur Gudjonsdottir est actrice, metteure en scène et écrivain. Elle se produit actuellement au Borgarleikhús (Theatre de la Ville de Reykjavik) et prépare la mise en scène d’un spectacle. Entre autres. 

Gellért Szó, quant à lui, est à la tête de deux boulangeries-pâtisseries, une à Budapest, l'autre à Eger, en Hongrie. Il envisage d'en ouvrir une troisième. Au sein de son entreprise, il a réussi à imposer "les mêmes façons de travailler qu'en France". En Hongrie, il n'a pas tardé à bénéficier de la reconnaissance de ses pairs. Gellért a reçu de nombreux prix, notamment celui du "meilleur gâteau", deux années consécutives, en 2015 et 2016.
Une réussite qu'il doit à son talent et son travail, certes, mais également aux professionnels qu'il a côtoyés en France. "J'aime la mentalité des pâtissiers français. Ils ne gardent pas leurs savoirs jalousement mais les transmettent aux jeunes, contrairement aux vieux pâtissiers de chez moi !"

Pour Brynhildur, son séjour en France lui a surtout apporté une grande richesse culturelle, une meilleure compréhension de la langue, un goût pour la France, la littérature, "bref, tout ce qui aide à raconter des histoires au théâtre !" résume-t-elle.

Brynhildur Gudjonsdottir, artiste islandaise venue étudier en France

"Erasmus, de l'or pour votre avenir"

L'actrice et metteure en scène, qui parle pas moins de sept langues aujourd'hui, affirme que son séjour en France "lui a donné les clés pour réussir". Gellért, de son côté, essaie d'insuffler, en Hongrie, avec d'autres jeunes pâtissiers, la mentalité tricolore qui vise à transmettre son savoir-faire. "La pâtisserie française évolue sans cesse, alors qu'en Hongrie, le niveau est le même depuis 30 ans !", assure-t-il.

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Si Brynhildur et Gellért excellent aujourd'hui dans deux domaines très différents, les deux sont formels : leur année en France a été un tournant dans leurs études. Alors que le pâtissier incite les poursuivre sans relâche leur objectif, l'artiste invite les jeunes à participer à un programme Erasmus. "Allez-y, foncez, c'est vraiment de l'or pour votre avenir !"

Gellért Szó, boulanger-pâtissier venu se former en France