Laurent Picciotto, horloger suisse de renom, la porte lui-même sur une série de photographies par Stéphane de Bourgies. Elle, c'est la Skull Bang, un modèle masculin rock'n'roll qui détonne dans le paysage habituel des montres de luxe. Le mannequin créateur allie attitude espiègle et rebelle au noir et blanc pour le compte d'Hublot, qui fut autrefois le premier à faire confiance à ses talents d'horloger.
Mode et vanités
Cousue de cuir noir, la montre Skull Bang affiche la particularité d'un filigrane en forme de tête de mort, de vanité. Figure intemporelle mettant l'homme face au caractère éphémère de la vie, elle est également symbole d'attitude rebelle et de mouvements musicaux ou artistiques en marge des bonnes mœurs.
Ode à l'ambiguïté « dark », réfléchie et rock à la fois, la montre Skull Bang présente un boîtier d'un diamètre de 45 centimètres et étanche à 50 mètres, associé à un ensemble – fond compris – de céramique noire satinée et à un vitrage saphir. Les aiguilles sont, pour leur part, facettées et diamantées, tandis que les vis en titane noir s'affichent pleinement sur la céramique. L'ensemble demeure lisse, uni, mettant en valeur le « fili-crâne » et la couleur ébène.
Un trésor noir
Limitée à un tirage de cent exemplaires numérotés seulement, la Skull Bang n'affichera donc ses finitions d'ombre polie qu'avec parcimonie. Cette montre sera en outre disponible en exclusivité dans la boutique de Laurent Picciotto, établi à Paris au 271 rue Saint-Honoré sous l'enseigne Chronopassion.
Un bijou rare, donc, dont seuls quelques pirates des temps modernes pourront sertir leurs poignets.