La peinture corporelle sur un corps féminin, c’est envoûtant
Australienne, Emma Hack, s'est fait remarquer dans le monde du bodypainting. Elle propose des créations qui ne peuvent pas laisser indifférent. Depuis 1999, elle expose partout dans le monde et particulièrement à Hong Kong, Londres, Milan… Sa notoriété est mondiale.
La pratique du bodypainting
Presque toutes les sociétés tribales ont utilisé les peintures corporelles. Aujourd'hui, le phénomène touche le monde de l'art et devient ludique et ornemental. Surpris, choqués, amusés, les gens ne restent que rarement insensibles face à ces corps revêtus de vêtements en trompe-l'œil. Les animaux et le fantastique sont aussi deux thèmes régulièrement abordés.
Un art très particulier
A l'image de Trina Merry, que nous vous avons présentée récemment, Emma Hack associe bodypainting et photographie. Cela permet à ses modèles de demeurer anonymes. Elle s'inspire souvent de la tapisserie, de la porcelaine et de l'art populaire.
On est toujours surpris quand, sur un fond imprimé, on devine une silhouette qui émerge. Les compositions d'Emma Hack sont marquées par les couleurs. Elles vous surprennent et, dans les secondes qui suivent, elles vous attirent et vous charment. Ce qui est sûr, c'est qu'Emma Hack attise notre curiosité. Son travail a notamment été remarqué dans le vidéo clip de Gotye, Somebody That I Used To Know.
Saurez-vous retrouver la femme cachée ?
Qui ne serait pas surpris par un carré de soie illustré d'animaux fantastiques ? De prime abord, rien d'extraordinaire ! Mais lorsque l'on regarde mieux, on découvre le visage camouflé et apaisé d'une femme.
Sur fond d'illustrations chinoises, on distingue une femme qui tient une perruche, qui vous fixe. Parfois, la silhouette féminine se fond dans une assiette, posée sur une nappe. Les oiseaux, les papillons et les animaux fantastiques sont très présents dans ses œuvres.