Les ponts de novembre se profilent à l’horizon et avec eux, les envies d’évasion. S’éloigner du tumulte de la ville, profiter des paysages du bord de mer, de l’air iodé et des embruns jamais loin. Autant de prétextes pour boucler sa valise et partir le temps d’une escapade durant un week-end prolongé. Si la côte Normande (Deauville / Honfleur) apparait comme une destination privilégiée des vacances de la Toussaint, s’éloigner réserve parfois de belles surprises. Parmi elles, la Manche, et plus particulièrement la pointe du Cotentin. Un territoire préservé, où nature verdoyante fait écho à des lumières aussi belles qu’éphémères comme nous avons pu le découvrir lors de notre de road-trip. Une dizaine d’étapes, plus de 400 kms parcourus de l’Est à l’Ouest du Cotentin à bord du Suzuki Across PHEV.
Mais avant d’arpenter les petites départementales de la Manche, c’est sur l’autoroute A13 en direction de la Normandie que nous faisons connaissance avec notre compagnon de route, le Suzuki Across. Modèle le plus accueillant (et le seul disponible avec une motorisation hybride rechargeable) au sein de la gamme du constructeur japonais, ce SUV familial présenté ici dans sa livrée « Sensual Red Mica » pourra sans doute vous sembler avoir un petit air de déjà vu. Et pour cause, il s’agit en réalité d’un Toyota RAV4 mis aux couleurs de Suzuki afin d’étoffer sa gamme en Europe avec un SUV parmi les plus efficients du marché, tant en termes de consommation que de rejets de CO2 (22 g/km).
Mais nous y reviendront. En attendant, cette première centaine de kilomètres fut l’occasion d’apprécier les 306 ch cumulés de cette motorisation PHEV qui permettent au Suzuki Across de franchir les 100 km/h en à peine 6s. De quoi dépasser en toute sécurité ou assurer des démarrages dynamiques en sortie de péage.
Après un peu plus de trois heures de route, l’A13 cède sa place à la Nationale 13 jusqu’à Valognes. Ensuite, cap à l’Est pour notre première étape, Saint-Vaast-La-Hougue.
Saint-Vaast-La-Hougue : au paradis des huitres
Réputé pour ses parcs à huitres, ce petit village pittoresque est aussi connu pour sa tour Vauban, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. A quelques encablures, le port, rythmé par les départs et arrivés des bateaux dont certains assurent la liaison avec l’île Tatihou à la belle saison. Un lopin de terre à quelques centaines de mètres de la côte, où une autre fortification Vauban témoigne de la place stratégique de Saint-Vaast-La-Hougue dans la passé. C’est aussi un spot réputé pour la pêche à pied lors des grandes marées. Une averse nous poussera à regagner précipitamment notre compagnon de route pour poursuivre en direction d’un autre village incontournable de la côte du Val de Saire, Barfleur.
Barfleur : un décor de carte postale
C’est sous un soleil radieux que nous arrivons quelques minutes plus tard à Barfleur. Un village de pêcheurs comme en témoigne son port, (re)connu pour ses moules sauvages qui grandissent au large. Des eaux riches et des courants parmi les plus forts d’Europe permettent une croissance rapide et leur confèrent une saveur incomparable. Les locaux croisés sur le port au retour des bateaux n’hésitant d’ailleurs pas à les qualifier de « meilleures de France ». Possible. Mais Barfleur est aussi connue pour son église Saint Nicolas et sa tour carré qui dissimule notre prochaine étape.
Gatteville-le-Phare : l’un des plus hauts phares de France
Laissons Barfleur et ses façades en granit pour un autre « roc » du Cotentin, le phare de Gatteville. Érigé pour guider les navires face aux forts courants du raz de Barfleur, il culmine à 75 mètres et se place ainsi comme le second phare de France en termes de hauteur. La légende voudrait qu’il soit doté d’autant de niveaux que de mois de l’année, autant de fenêtres que de semaines et autant de marches que de jours dans une année. En réalité, il en compte un peu moins, 349 pour être précis. Mais une chose est sûre, les gravir vous offrira une vue à couper le souffle sur les environs, après avoir avoir mis le votre à rude épreuve par cette ascension. Ouvert tout au long de l’année, le phare est cependant fermé lorsque les conditions météorologiques sont trop défavorables.
Notre itinéraire à la découverte du Cotentin se poursuit le long de la côte Nord en direction de Cherbourg. L’occasion de découvrir des paysages façonnés par les vents, voire de s’aventurer hors des sentiers battus. La transmission intégrale E-Four du Suzuki Across associée au mode Trial (qui agit alors comme un différentiel à glissement limité géré électroniquement) permet d’assurer une bonne motricité même lorsque l’adhérence se fait plus précaire. Et avec les averses orageuses qui rythment ces premières heures dans la Manche, c’est un atout indéniable pour la sécurité. La présence d’une vraie roue de secours est également rassurante à l’heure de sa disparition généralisée sur la plupart des nouveaux modèles.
Un arrêt rapide au Phare du Cap Lévi. L’occasion de prendre une nouvelle fois une bolée d’air vivifiante mais aussi d’apercevoir se dessiner, au loin, les murs d’enceinte du port de Cherbourg qui sera notre seconde étape. Rendez-vous demain.
© Julien Thoraval – Photos non libres de droit