Ces 5 secrets que les pilotes d’avion gardent pour eux (qu’on est content de connaître finalement)

©Caleb Woods/ Unsplash

Les pilotes d’avion sont formés pour rassurer les passagers. Annonces monocordes, ton posé, quelques formules bien rodées… Mais derrière les portes du cockpit, la réalité est parfois un peu différente. Il y a certaines choses qu’ils savent, qu’ils préfèrent ne pas dire à voix haute… et qui pourraient bien changer votre vision des voyages en avion.

1. Ils ne mangent pas comme vous (et ce n’est pas par hasard)

Si vous pensez que le commandant de bord et le copilote se contentent du même plateau-repas insipide que les passagers, détrompez-vous. Ils ont un menu spécial, et surtout, ils ne mangent jamais la même chose.

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Pourquoi ? Pour éviter qu’une intoxication alimentaire ne cloue l’équipage au sol… en plein vol. Imaginez un vol de dix heures où les deux pilotes tombent malades après un poulet sauce douteuse. Mieux vaut prévenir que guérir.

Alors pendant que vous tentez de deviner si votre plat est censé être du bœuf ou du poisson, eux dégustent un repas soigneusement préparé, souvent plus frais et plus équilibré. Certaines compagnies aériennes imposent même que leurs pilotes mangent à des horaires décalés, toujours pour éviter que les deux soient frappés en même temps par une intoxication alimentaire.

2. Les turbulences ne sont pas un problème (sauf pour ceux qui refusent d’attacher leur ceinture)

Un avion qui se met à trembler, les bagages qui vibrent dans les compartiments, et cette petite montée d’angoisse chez certains passagers… Pourtant, les turbulences ne sont pas dangereuses.

Les avions sont conçus pour encaisser des secousses bien plus violentes que celles que vous ressentez en cabine. Et surtout, les pilotes savent exactement ce qu’ils font. Ils reçoivent des infos en temps réel, évitent les zones trop instables quand c’est possible et ajustent l’altitude si nécessaire.

Le seul vrai danger ? Les passagers qui refusent d’attacher leur ceinture (on vous l’a pourtant déjà dit !). Un simple trou d’air et vous pourriez bien faire un vol… sans avion. Et si vous pensez que c’est une exagération, sachez que plusieurs incidents ont déjà été recensés, avec des passagers projetés contre le plafond. Alors gardez votre ceinture bouclée, même quand le signal lumineux est éteint.

3. Le pilote automatique fait (presque) tout le boulot

Si vous imaginez un pilote concentré, les mains rivées sur le manche pendant tout le vol, c’est raté. Une fois en altitude, le pilotage automatique prend en charge la majeure partie des tâches.

Attention, ça ne veut pas dire que les pilotes ne servent à rien. Ils surveillent constamment les instruments, ajustent la trajectoire si besoin et restent prêts à réagir en cas d’imprévu. Mais sur un long vol, ils passent bien plus de temps à superviser qu’à piloter activement.

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D’ailleurs, ils ont même le droit de faire une courte sieste en vol. Oui, oui, vous avez bien lu. Sur certains trajets long-courriers, le copilote et le commandant de bord peuvent se relayer pour dormir… légalement. Mais rassurez-vous, il y a toujours quelqu’un aux commandes, et si besoin, le pilote automatique peut être désactivé en une fraction de seconde.

4. Les avions prennent la foudre… et ça ne change rien

Un avion frappé par la foudre ? Ce n’est pas un incident exceptionnel, c’est même relativement courant. En moyenne, un avion est touché par un éclair une à deux fois par an.

Mais pas de panique, les constructeurs ont prévu le coup. Le fuselage agit comme une cage de Faraday, permettant à l’électricité de circuler sans endommager les systèmes internes. Résultat : la foudre traverse l’appareil sans conséquence, et les passagers ne s’en rendent même pas compte.

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D’ailleurs, la dernière fois qu’un avion s’est écrasé à cause de la foudre, c’était… en 1967. Depuis, les protections ont largement évolué, et un avion frappé par un éclair continue son vol comme si de rien n’était.

5. Les masques à oxygène ont une autonomie limitée (semblerait-il que ce soit suffisant)

On ne va pas se mentir, voir les masques à oxygène tomber du plafond en plein vol n’annonce jamais une bonne nouvelle. Et ce que peu de passagers savent, c’est qu’ils ne fournissent de l’oxygène que pendant 12 à 15 minutes.

Alors oui, ça peut paraître court… mais c’est largement suffisant. En cas de dépressurisation, l’objectif est de faire descendre l’avion à une altitude où l’oxygène est naturellement respirable, généralement autour de 3 000 mètres. Et ça, un avion de ligne peut le faire en moins de dix minutes.

Le vrai danger, c’est ceux qui prennent trop de temps à mettre leur masque. À 10 000 mètres d’altitude, vous avez environ 30 secondes avant de perdre connaissance à cause du manque d’oxygène. C’est pour ça que l’équipage répète toujours : mettez votre masque avant d’aider les autres. Ce n’est pas un caprice, c’est une question de survie.


Ce que les pilotes ne disent pas… mais que vous devriez savoir

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Si les pilotes ne partagent pas ces détails, ce n’est pas pour vous cacher des choses, mais simplement parce que ces informations ne changeraient rien à votre expérience de vol. Après tout, mieux vaut éviter d’inquiéter les passagers avec des détails techniques qui n’ont aucun impact sur la sécurité.

Alors la prochaine fois que vous prenez l’avion, détendez-vous : les pilotes savent exactement ce qu’ils font. Mais si vous voulez éviter les ennuis, attachez votre ceinture, mettez votre masque si besoin, et laissez-les gérer.

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