Vous n’avez jamais entendu parler de ces villages… et pourtant, ce sont les plus beaux de France

©Aurélia Dubois

Oubliez Gordes, Saint-Paul-de-Vence ou Riquewihr. Trop connus, trop pleins, trop Instagram. Pendant que certains spots français croulent sous les selfies et les glaces à 6 €, d’autres merveilles passent totalement sous les radars.
Et c’est justement là que ça devient intéressant.

Le Times, grand quotidien britannique au flair parfois plus affûté que le nôtre, s’est amusé à éplucher 180 villages français pour n’en garder que 25, selon une grille très sérieuse de 32 critères : moins de 2000 habitants, au moins deux monuments classés, du charme, de l’équilibre, et pas juste un clocher photogénique.
Résultat ? Un palmarès inattendu, inspirant, et franchement rafraîchissant.

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On vous en glisse 10, juste pour vous donner envie de prendre une nationale plutôt qu’un vol long-courrier.

Ainhoa (Nouvelle-Aquitaine)

Ici, pas besoin d’aller jusqu’à Saint-Jean-de-Luz pour sentir l’âme basque. Ainhoa, c’est la version calme et posée, avec ses maisons à colombages rouges, sa pelote basque en bruit de fond, et cette impression délicieuse que le monde peut bien continuer à tourner ailleurs.

Rochefort-en-Terre (Bretagne)

Un village qui semble avoir été conçu pour être peint à l’aquarelle. Rochefort-en-Terre, c’est de la pierre, des fleurs et du caractère. Des enseignes en fer forgé, des galeries d’artisans, et ce parfum de Bretagne profonde, sans folklore forcé.

Saint-Benoît-du-Sault (Centre-Val de Loire)

Ce n’est pas un nom qui claque comme un spot d’Instagram. Et pourtant, Saint-Benoît a ce truc. Une silhouette médiévale, un silence religieux, des toits en pente douce, des vues qui vous arrêtent en plein pas. Le genre d’endroit où on reste plus longtemps que prévu.

Polignac (Auvergne-Rhône-Alpes)

Une forteresse plantée sur un socle volcanique, une vraie gueule de Game of Thrones version auvergnate. Moins connu que Le Puy, plus impressionnant que bien des villages perchés, Polignac c’est la carte postale qui surprend. Et ça fait du bien.

Olargues (Occitanie)

Des pierres, du vert, un pont roman comme on en voit rarement, et le sentiment très net que personne ne fait semblant ici. Pas de fausse devanture, pas de boutique attrape-touriste. Olargues se montre tel qu’il est, et ça lui va très bien.

Ansouis (Provence-Alpes-Côte d’Azur)

La Provence, version slow. Pas de festival, pas de piscine à débordement, pas de Parisien pressé. Juste un château, des ruelles en pente douce, quelques galeries, une lumière franche, et un rythme qui fait du bien au corps et à l’esprit.

Baume-les-Messieurs (Bourgogne-Franche-Comté)

Si le nom est long, le charme, lui, est immédiat. Coincé entre les falaises, ce village jurassien ressemble à un décor de film qu’on aurait oublié de vous montrer. Cascade, grottes, abbaye, vins du Jura… tout y est, en mieux.

Domme (Dordogne)

La Dordogne sait y faire en matière de villages hauts perchés. Domme, c’est la vue à couper le souffle, les ruelles à s’y perdre, et cette impression d’être passé dans un autre siècle sans prévenir. À faire au lever du jour ou en fin d’après-midi, quand la lumière joue le jeu.

Eguisheim (Grand Est)

Connu chez les Alsaciens, mais bizarrement snobé ailleurs. Ce village en spirale est une surprise permanente : des maisons qui se répondent, des volets bleus, des chats dans les recoins, et du blanc frais dans les verres. L’Alsace comme on aimerait toujours la trouver.

Gerberoy (Hauts-de-France)

Petit, secret, délicat. Gerberoy sent la rose, la glycine, et les week-ends en amoureux. On y vient pour flâner, boire un thé, rêver un peu. Et on y revient sans trop prévenir.

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Et si le vrai luxe, c’était ça ?

Pas besoin de file d’attente, ni de billet d’avion. Ces villages ne font pas de bruit, et c’est tant mieux.
Pas d’algorithme, pas de foule, pas de marketing.
Juste des lieux qui vivent doucement, et qui, parfois, nous rappellent pourquoi on aime tant voyager sans bouger loin.

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