Aussi belle que Santorin, mais sans la foule : cette île grecque va faire parler d’elle

©iStock

Santorin est superbe, personne ne dira le contraire.
Mais entre les files d’attente pour le coucher de soleil, les hôtels alignés à prix d’or et les restaurants bondés, le rêve peut vite virer au cauchemar touristique.

Pour ceux qui rêvent de villages blancs éclatants, de mer turquoise et de falaises vertigineuses, sans devoir jouer des coudes à chaque coin de rue, une alternative existe.
Bienvenue à Amorgos, l’île grecque qui combine tout ce que l’on aime dans les Cyclades, avec en prime une authenticité préservée.

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La beauté des Cyclades, loin des foules

Perdue dans la mer Égée, Amorgos offre ce que beaucoup cherchent désespérément : la beauté intacte, sans la frénésie touristique.
Pas de paquebots déversant des milliers de passagers. Pas de chasse au meilleur spot Instagram. Seulement des villages blancs suspendus, des plages secrètes et des chemins ancestraux bordant une mer incroyablement bleue.

À la Chora d’Amorgos, l’un des plus beaux villages des Cyclades, on déambule entre ruelles blanchies à la chaux, moulins à vent et petites tavernes cachées.
Le soir, la douceur retombe sur les places animées de kafenions, dans une ambiance encore intacte.

Autour du port de Katapola, protégé par une large baie, on découvre trois charmants hameaux typiques. C’est ici que commencent les aventures, entre promenades au bord de l’eau, visites historiques à Minoa, ou escapades vers la plage de Maltezi.

Au nord, Aegiali propose une grande baie sablonneuse, parfaite pour les familles. Trois villages perchés – Potamos, Tholaria et Lagada – offrent des panoramas exceptionnels sur la mer Égée et des couchers de soleil inoubliables.


Ce qu’il ne faut pas manquer à Amorgos

À Amorgos, on ne court pas après la dernière attraction à la mode : on savoure.

  • Le Monastère de Hozoviotissa, suspendu à flanc de falaise à 300 mètres au-dessus de la mer, offre un panorama époustouflant. Une visite incontournable, récompensée par la gentillesse des quelques moines restants et un verre de rakomelo.
  • La plage d’Agia Anna, au pied du monastère, permet de revivre une scène culte du Grand Bleu dans un décor naturel à couper le souffle.
  • Les plages secrètes du sud de l’île, comme Mouros ou Ammoudi, accessibles après quelques marches, offrent des baignades inoubliables.
  • Le village de Lagada, ses bougainvilliers, ses ruelles fleuries, son atmosphère hors du temps : parfait pour un café glacé en terrasse.
  • Les sentiers de randonnée balisés : l’île est un paradis pour les marcheurs avec ses huit itinéraires historiques, entre montagnes, monastères et plages désertes. Parmi eux, la fameuse Palia Strata, qui relie Chora à Aegiali en suivant la crête de l’île, promet des vues à couper le souffle.
  • Le village fantôme d’Asfondilitis, perdu dans la montagne, pour une immersion hors du temps.
  • L’épave de l’Olympia, échouée sur une crique secrète, immortalise aussi l’esprit du Grand Bleu.
Le Monastère de Hozoviotissa ©iStock

S’offrir le goût de la vraie Grèce

Amorgos, c’est aussi une île qui se savoure dans l’assiette.
On y goûte :

  • Le patatato, plat typique de chèvre et pommes de terre mijotées,
  • Le ladotyri, fromage de chèvre affiné dans l’huile d’olive,
  • Le psimeni raki, digestif local parfumé aux herbes.

À chaque taverne, l’accueil est simple, généreux, sans artifices, et les prix restent bien plus doux qu’à Mykonos ou Santorin.


Comment aller à Amorgos (et combien de jours prévoir)

Pas d’aéroport à Amorgos : c’est un choix, et c’est ce qui la préserve.
Depuis la France, deux options :

  • Vol pour Athènes, puis ferry depuis le Pirée (entre 5h et 8h selon les compagnies).
  • Vol pour Santorin, puis ferry rapide (environ 1h30) jusqu’à Katapola ou Aegiali.

La meilleure option pour un voyage plus fluide : atterrir à Santorin et enchaîner rapidement vers Amorgos, en profitant éventuellement d’une nuit sur place si l’envie vous prend.

Combien de jours rester ?
Idéalement 5 à 7 jours : assez pour explorer les villages, randonner entre mer et montagne, se baigner dans des criques sauvages, et surtout, prendre le temps de ralentir.
En dessous de 4 jours, on passerait à côté de l’essence même d’Amorgos : l’art de vivre au ralenti.

©Johnny Africa

Amorgos, la Cyclade dont on va bientôt beaucoup parler

Même mer, même lumière, même splendeur blanche et bleue que Santorin.
Mais sans la foule, sans les tarifs fous, sans les selfies à la chaîne.

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À Amorgos, on retrouve la Grèce qu’on croyait perdue : accueillante, simple, éclatante de beauté naturelle.

Et si, aujourd’hui encore, l’île reste discrète, il ne serait pas étonnant qu’Amorgos devienne bientôt la perle secrète que tout le monde voudra découvrir.

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