Koh Rong, l’île cambodgienne qui soigne tout ce que le monde moderne abîme
Stress chronique, overdose de notifications, insomnie, fatigue mentale… Aucun médicament, aucun week-end en ville n’y fait plus rien. Et si la solution était plus simple qu’on ne le pense ? Une île. Une vraie. Avec du sable, de l’eau, du silence. Sans écran, sans horaire, sans pression.
Son nom : Koh Rong.
Son programme : ne rien faire. Et le faire bien.
Bienvenue sur l’île sans klaxons, sans boîtes de nuit, sans urgence
Koh Rong ne ressemble pas à un fantasme Instagram. Elle ressemble à une idée un peu floue de la paix. Située au large du Cambodge, elle déroule ses plages de sable blanc et ses lagons turquoise avec une désinvolture totale. Rien ici ne cherche à séduire : ni les bars, ni les routes, ni le réseau wifi (parce qu’il n’y en a presque pas). Et c’est bien ça le luxe.
On vit pieds nus, sans montre. Pas de klaxon, pas de file d’attente, pas de programme. Juste quelques bungalows posés face à l’eau, des hamacs tendus entre deux cocotiers, et des repas simples servis les pieds dans le sable. C’est l’île des gens fatigués de devoir optimiser leur temps libre.
Et le soir, quand la lune s’efface, l’eau s’illumine de bleu. Littéralement. Grâce au plancton bioluminescent, chaque mouvement dans la mer déclenche un halo scintillant — comme si on nageait dans un ciel étoilé.
S’y rendre, c’est déjà ralentir
On n’atterrit pas à Koh Rong. On y arrive. Lentement.
D’abord, un vol depuis la France jusqu’à Phnom Penh (comptez environ 620€ A/R). Puis un bus pour Sihanoukville (environ 14€ pour 5h de route), puis un bateau rapide (12€ pour 1h de traversée). Pas de transfert luxe, pas de guide avec pancarte à l’aéroport. Ici, l’aventure commence dès l’arrivée.
Une fois sur place, pas de taxi, pas de voiture. Juste vos jambes, quelques tuk-tuks pour les plus longues distances, et une poignée de scooters au ralenti.
Ce trajet peut sembler long. Il l’est. Mais il prépare aussi à ce qui suit : une vraie rupture.
Le bon plan pour ceux qui veulent tout couper… sauf leur budget
On pourrait croire qu’un tel décor se paie cher. Erreur.
Koh Rong est sans doute l’une des dernières vraies bonnes affaires d’Asie du Sud-Est. Voici un aperçu des coûts pour une semaine sur place :
- Vol A/R France–Phnom Penh : ≈ 620 €
- Transports internes (bus + bateau) : 26 €
- Nuit d’hôtel ou bungalow : à partir de 20 €
- Repas locaux : entre 2 et 5 € (et frais, copieux, délicieux)
Comptez donc entre 700 et 800 euros pour un séjour complet, transport compris. À l’heure où certains week-ends en Europe frôlent les 1 000 €, ça remet les priorités en place.
Et surtout, ici, on ne dépense rien sans le vouloir. Pas de tentation shopping, pas d’activités imposées, pas de cocktails hors de prix à siroter à la chaîne. On prend le temps, on prend le soleil, et on se reprend un peu soi-même.
Koh Rong, ce n’est pas qu’un endroit. C’est un antidote.
On pourrait vous vendre l’île pour ses plages. Pour ses spots de plongée. Pour ses randos dans la jungle. Mais ce serait à côté de l’essentiel. Koh Rong est une parenthèse. Une de celles qu’on ne savait plus ouvrir.
Ici, le bruit s’éteint. Le mental se repose. Le corps aussi. On dort mieux. On mange mieux. On ralentit. Et quand on repart, quelque chose en nous reste un peu là-bas.
Dans un monde où tout hurle, Koh Rong chuchote. Et c’est exactement ce dont on avait besoin.
📍 Infos pratiques
- Quand y aller ? De novembre à mars, pendant la saison sèche : soleil assuré, mer calme, chaleur douce.
- Pour qui ? Les voyageurs en solo en quête de repos, les couples qui veulent s’exiler, les digital detox sans chichis.
- Ce qu’il faut emporter ? De l’anti-moustique, une frontale, un bon bouquin et rien d’urgent.