Pendant que les plages se vident et que les cartables se remplissent, certains font un autre choix : partir en septembre. Et ils ont bien raison. À cette période, le soleil brille encore généreusement sur une grande partie de l’Europe et du bassin méditerranéen, les foules sont rentrées, les prix ont chuté — et l’été, lui, n’a pas dit son dernier mot.
Climat doux, calme retrouvé, hébergements plus accessibles : c’est le moment ou jamais de réserver. Voici huit destinations où partir maintenant pour profiter pleinement… sans se ruiner.
Spoiler : pas toujours ! Voici tout ce qu’il faut savoir pour voyager sans ce précieux sésame La saison des voyages approche, mais voilà : votre passeport est périmé, en cours de renouvellement… o...Lire la suite
Albanie : l’été à l’état brut
On entend encore peu parler de l’Albanie, et tant mieux. Car sur place, les plages sont spectaculaires, l’eau est chaude, la montagne jamais bien loin — et les touristes encore assez rares pour qu’on se sente privilégié.
En septembre, le climat est parfait : 27 à 30 °C en journée, des soirées douces, et des prix qui n’ont rien à voir avec ceux de la Croatie voisine. Ksamil, Himarë ou le lac de Shkodra valent largement le détour. Encore faut-il ne pas attendre que tout le monde soit au courant.
Maroc : lumière dorée et chaleur supportable
Oubliez les 45 °C de juillet. En septembre, le Maroc redevient fréquentable, même à Marrakech. La chaleur baisse, l’air devient plus respirable, mais le dépaysement, lui, reste intact.
Pour ceux qui veulent la mer : cap sur Essaouira. Moins étouffante que sa grande sœur Agadir, elle séduit avec son ambiance bohème, sa médina classée à l’UNESCO et son littoral balayé par les alizés. Dépaysement garanti, prix contenus, et un vol direct à prix réduit ? Il n’en faut pas plus.
Grèce : les Cyclades sans la foule
En été, c’est l’embouteillage. En septembre, la Grèce retrouve son charme tranquille. Les ferries naviguent toujours, mais sans la cohue. Les plages de Paros, Naxos ou Milos s’ouvrent à ceux qui veulent respirer.
La mer Égée reste chaude, le soleil tape moins fort, les tarifs baissent — et les Grecs redeviennent disponibles, après avoir géré la haute saison. C’est le moment parfait pour savourer un été sans stress, entre moussaka, couchers de soleil et ruelles blanchies à la chaux.
Algarve : douceur lusitanienne et plages pour soi
C’est sans doute la meilleure période pour découvrir le sud du Portugal. Le ciel est toujours aussi bleu, les falaises aussi rouges, les sardines toujours grillées… mais les plages sont à nouveau fréquentables.
En septembre, l’Algarve offre la carte postale sans le revers : les familles sont rentrées, les hôtels baissent leurs tarifs, et il devient enfin possible de visiter sans se battre pour une place de parking. Mention spéciale pour Tavira ou Carvoeiro, bien moins fréquentés que Faro ou Lagos.
C’est la destination idéale pour un premier road-trip en famille (et ce n’est pas loin de la France !)
Sardaigne : le luxe tranquille
Souvent prise d’assaut en août, la Sardaigne se dévoile autrement dès le 1er septembre. Moins clinquante, plus accessible, elle devient enfin à la portée de ceux qui aiment l’Italie mais pas les bains de foule.
C’est le moment idéal pour longer la côte, s’arrêter au hasard dans un petit village, ou poser sa serviette sur une crique sans voisin. L’eau reste limpide, la cuisine toujours aussi généreuse. Et les tarifs ? Nettement plus digestes.
Croatie : Dubrovnik sans les croisiéristes
En juillet-août, Dubrovnik déborde. En septembre, elle redevient ce qu’elle devrait toujours être : une cité superbe, vivante, mais respirable. On peut enfin flâner sur ses remparts ou s’évader vers Lokrum sans jouer des coudes.
Les îles de Hvar ou Vis offrent elles aussi un autre visage hors saison : plus calme, plus authentique, et nettement plus abordable côté hébergement. L’Adriatique garde sa transparence, le climat reste chaud. Bref, les conditions sont réunies.
Andalousie : les bonnes températures, enfin
Oui, l’Andalousie reste chaude en septembre. Mais la chaleur devient supportable, surtout dans des villes comme Séville, Cordoue ou Grenade où la pierre accumule vite les degrés.
C’est aussi le moment idéal pour alterner visites culturelles et escapades balnéaires. La Costa de la Luz, par exemple, offre une belle lumière, des plages longues comme le bras… et des prix largement en baisse. Idéal pour un city-break intelligent ou une semaine plus farniente.
Tunisie : l’option solaire la plus rentable
Il suffit de trois heures d’avion pour trouver du soleil garanti et un budget préservé. Djerba, notamment, coche toutes les cases : mer chaude, hôtellerie abordable, climat parfait.
En septembre, les clubs sont moins pleins, les plages moins bruyantes, et les prix plus flexibles. Ceux qui aiment le tout-compris y trouveront leur bonheur. Les autres pourront louer une voiture, explorer les villages berbères, et profiter de l’arrière-saison sans stress.
Le vrai bon moment, c’est maintenant
Voyager en septembre, ce n’est pas faire une concession sur l’été, c’est faire un choix malin. Les prix baissent, les foules s’éclipsent, et la météo reste largement favorable sur tout le pourtour méditerranéen.
Mais les meilleures places partent vite. Pour profiter de ces conditions idéales, c’est maintenant qu’il faut réserver.