Une bicyclette personnalisable taillée pour les hommes urbains
Si vous habitez en milieu urbain, vous vous en êtes forcément aperçu : les cyclistes sont de plus en plus nombreux. Que ce soit en Velo'v, en Vélib' ou avec son propre vélo, les bicyclettes pullulent dans les rues de nos villes (et les accidents de vélo aussi, mais c'est autre chose).
Ce phénomène est somme toute logique : cela ne pollue pas et revient nettement moins cher qu'un abonnement aux transports en commun. Bref, tout ce qu'il faut pour s'inscrire dans la tendance actuelle ! A ce titre, on assiste aussi, depuis quelques années, au développement d'un type de vélo bien particulier : le single speed. Cela tombe bien, c'est la spécialité de la marque Jitensha !
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Qu'est-ce qu'un vélo single speed ?
Le single speed, c'est le vélo dans sa plus simple expression. Deux roues, un guidon, une selle, un cadre, un pédalier… et roule ma poule ! Ici, pas de multiples pignons et plateaux, mais une seule vitesse, comme son nom l'indique.
L'avantage de ces bicyclettes ? Epurées et débarrassées de tout équipement superflu, elles sont nettement plus légères et ne nécessitent pour ainsi dire aucun entretien. Certains affirment même que ces vélos sont trop dépouillés pour intéresser les voleurs (mais je vous conseille quand même d'utiliser un anti-vol !).
Au quotidien, ce qui caractérise l'utilisation d'un vélo single speed, c'est que vous n'aurez plus à changer de vitesse. Cela peut dérouter au début, notamment à l'approche d'une côte un peu raide, mais il paraît qu'on s'habitue très vite… Tout est dans le coup de pédale ! Et puis, il n'y a aucun risque de saut de vitesse ou de chaîne qui déraille !
A la découverte des vélos Jitensha
Si vous êtes "japonophone", le nom de Jitensha (自転車) vous apparaît comme une évidence ici. En effet, ce mot signifie vélo, bicyclette. Nouvelle venue sur le marché de la bicyclette, cette marque s'inspire directement de la culture japonaise, et plus particulièrement tokyoïte. A sa tête, on retrouve trois amis, Nicolas, Franc et Cédric, des touche-à-tout qui ont le goût du travail bien fait et des beaux produits.
L'influence nippone se ressent à tous les niveaux, avec un design d'ensemble aussi chic que minimaliste, et des détails très soignés, à l'image des embouts de guidon qui soulignent les racines franco-japonaises de Jitensha.
L'autre particularité de ces vélos réside dans leur personnalisation. Un configurateur permet de choisir la taille de son vélo, la couleur de son cadre, de sa selle ou encore de ses roues ainsi que la forme du guidon. Les coloris proposés sont on ne peut plus élégants et les matériaux employés sont de qualité. Bref, sur le papier, tous les signaux sont au vert !
Un vélo à créer et monter soi-même
Pour créer mon propre vélo Jitensha, je me suis tourné vers un modèle de couleur "whisky" (un joli marron pétillant), avec une selle camel, des roues bicolores et des périphériques (jantes, fourches…) noirs. Pour le guidon, mon choix s'est porté vers la forme "moustache", idéale pour flâner en ville. J'aurais aussi bien pu opter pour un guidon "lowriser", pour associer confort et rapidité, "bullhorn" ou même "race" pour un caractère plus sportif.
Quelques clics plus tard, le vélo est commandé et lancé en fabrication (dans les ateliers Jitensha, à Genève). Il ne faudra que quelques jours pour recevoir un (immense) carton contenant mon vélo… en kit ! Car oui, avant de pédaler, il va falloir mettre un peu d'huile de coude. Juste un peu.
Selon la notice fournie, 6 étapes, 10 minutes et 4 outils (un cutter, une pince plate et deux clés Alen, vous savez, les fameuses "clés Ikea") suffisent. Dans les faits, 13 minutes montre en main m'ont été nécessaires pour assembler ma bicyclette et régler parfaitement la hauteur de la selle et du guidon. Il est alors grand temps d'enfourcher ma nouvelle monture et de la tester en conditions réelles !
Mon avis sur le single speed Jitensha
Premier constat : le vélo est léger. Moins de 10 kilos sur la balance. Pratique quand vous n'avez d'autre choix que de le porter pour franchir des escaliers. Ensuite, c'est le silence qui surprend : on pédale sans le moindre bruit ! Et sans effort, non plus, le braquet 48×18 offrant un développement idéal en ville. Evidemment, c'est en milieu urbain que ce genre de bicyclette est le plus à l'aise. Et même quand la route s'élève un peu, il suffit d'appuyer un peu plus fort sur les pédales pour franchir la côte. En revanche, je vous déconseille de partir à l'assaut des Alpes et de vous mettre trop souvent en danseuse.
Après plusieurs jours de tests dans le centre-ville de Lyon, mon vélo Jitensha a déjà remplacé mon abonnement Velo'v. Polyvalente et efficace, ma bicyclette est aussi très belle, comme me l'a fait remarquer un passant au coin de la rue ! Il ne lui manque qu'un système d'éclairage et une sonnette pour être parfaite. Deux accessoires vendus en option chez Jitensha, mais qui s'avèrent indispensables pour conduire en toute sécurité.
Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, je ne pourrais que difficilement me passer de ce nouvel engin, pour qui semble avoir été inventé le dicton "l'essayer, c'est l'adopter".
Enfin, impossible de conclure cet article sans évoquer les prix de ce vélo sur-mesure. Le single speed Jitensha est proposé entre 590 et 690 euros selon la finition choisie (une version cuivrée un poil plus chère devrait prochainement voir le jour). Des tarifs tout à fait honnêtes au vu de la qualité du produit proposé.
