Ces 7 phrases de darons que les enfants ne comprennent absolument pas (mais qu’on répète quand même)

©Keira Burton

« C’est pas Versailles ici ! »
« Y’a pas marqué La Poste ! »
« Pleure, tu pisseras moins. »
Ces phrases claquent comme des injonctions… mais pour les enfants, elles sonnent surtout comme des énigmes absurdes. Certaines datent de plusieurs décennies, d’autres sont carrément héritées d’un autre siècle, mais toutes ont un point commun : elles sont balancées par réflexe, génération après génération, sans que personne ne se demande vraiment si elles sont compréhensibles.

Car oui, ces expressions bien françaises appartiennent à un patrimoine oral parental aussi savoureux qu’incompréhensible. On les a entendues petits, on les répète aujourd’hui en étant persuadés qu’elles font mouche… alors qu’elles tombent souvent complètement à côté. Le plus ironique ? C’est précisément ce qui les rend cultes.

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Tour d’horizon de ces formules de darons qui résonnent dans tous les foyers… mais n’atteignent jamais vraiment les cerveaux juvéniles.

« C’est pas Versailles ici ! » : la lumière de l’incompréhension

Classique parmi les classiques. L’enfant laisse la lumière allumée dans la salle de bains ? BOUM, sentence immédiate : « C’est pas Versailles ici ! »

Problème : à moins d’avoir un enfant passionné par l’architecture du XVIIe siècle, il ne sait pas ce que Versailles signifie. Pour lui, c’est peut-être un nom de Pokémon ou une ville paumée sur une carte.

Dans l’intention, c’est censé faire réfléchir à la consommation électrique. Dans les faits, ça déclenche surtout un regard vide… et la lumière reste allumée.


« Ton père est vitrier ? » : l’art de bloquer la télé avec style

Autre pépite du patrimoine parental, souvent lancée quand l’enfant se plante juste devant l’écran, pile au moment où le personnage principal allait révéler un secret.

« Ton père est vitrier ? »

Là encore, l’image est belle, presque poétique. Mais soyons honnêtes : un vitrier n’a jamais eu pour mission de rester debout devant une vitre. Pour un enfant, c’est un grand mystère. Papa est comptable, maman est prof… et donc ? Pourquoi on parle de vitrier ?


« Je vais te faire passer l’envie de pleurer » : le paradoxe de la menace

Ou sa cousine un peu plus grinçante : « Pleure, tu pisseras moins. »

Quand un enfant pleure, c’est souvent sincère, brut, incontrôlable. Il exprime une émotion. Mais la réponse adulte est parfois… disons, radicale. L’intention est de calmer le jeu, de couper court au drame. Résultat ? Une incompréhension totale, et souvent plus de larmes.

©Keira Burton

Les enfants ne captent pas le sarcasme ou l’ironie. Ils entendent une menace incompréhensible ou une phrase absurde mêlant pleurs et vessie. Ambiance.


« Je compte jusqu’à 3 ! » : la bombe à retardement verbale

Ah, celle-ci fonctionne… mais pas comme on croit. Le fameux compte à rebours parental.

1…
2…
(de la tension, de la sueur, un petit recul)
2 et demi…
2 et trois quarts…

Et là, mystère : que se passe-t-il après 3 ? L’enfant n’a pas envie de le savoir. Il sent que ça sent le roussi, mais personne ne sait vraiment ce que « 3 » implique. Une punition ? Une privation ? Un cataclysme nucléaire ? Peu importe : la pression suffit à instaurer le silence… au moins 30 secondes.


« On n’est pas chez mémé ! » : pourtant, chez mémé, c’est génial

Phrase typique du moment repas ou rangement, souvent accompagnée d’un soupir parental.

Le problème ? Chez Mémé, on est justement accueillis comme des rois, on mange des crêpes, on renverse le chocolat sans se faire gronder. Du coup, cette phrase est doublement contre-productive : l’enfant ne comprend pas la référence, et il rêve d’y retourner.

©Ekaterina Shakharova/ Unsplash

« C’est pas l’hôtel ici ! » : service 5 étoiles en grève

On la sort quand l’enfant réclame qu’on lui apporte son goûter dans le canapé ou qu’on ramasse ses chaussettes pour la dixième fois. L’hôtel, dans son imaginaire, c’est une sorte de paradis sur terre. Alors non seulement l’expression ne freine pas ses envies, mais elle déclenche parfois un contre-effet hilarant : “Ben moi, j’aimerais bien qu’on habite à l’hôtel…”


« Y’a pas marqué La Poste ! » : une punchline qui envoie

Là, on est dans l’expression 100% française, avec son soupçon d’agacement chic. On la balance quand on se fait traiter comme un larbin, ou qu’on transporte 15 sacs pendant que l’enfant nous regarde en mangeant une glace.

Sauf que… qu’est-ce que La Poste vient faire là-dedans ? Le logo n’est marqué nulle part, en effet. Mais de là à faire le lien avec le fait de rendre service ou non… ça dépasse les capacités de logique d’un enfant de 6 ans.


Ces phrases ne marchent pas… mais on les adore

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Soyons honnêtes : ces expressions sont nous rappellent avec tendresse notre propre enfance, même si elles ne passent pas toujours la barrière de la compréhension enfantine. Ce sont les reliques d’un langage parental transmis de génération en génération, sans mode d’emploi. Elles servent à râler, à imposer, à marquer le territoire… tout en gardant ce ton un peu théâtral, presque comique.

Et si on les garde aujourd’hui, c’est aussi parce qu’on les a entendues nous-mêmes, et qu’au fond, elles font partie du jeu. Un jour, nos enfants les ressortiront à leur tour, sans comprendre pourquoi. Et là, on saura qu’on a gagné.

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