Conseil psycho du 30 avril : Vouloir être tranquille, ce n’est pas fuir. C’est choisir

Tu as dit non à une invitation. Tu n’as pas répondu à un message tout de suite. Tu as mis ton téléphone en mode avion.
Et tout de suite, le doute a commencé à s’installer dans ta tête :
« Est-ce que je m’isole trop ? »
« Est-ce que je deviens bizarre ? »
« Est-ce que je suis en train de fuir les autres ? »

Mais si ce n’était pas une fuite ?
Et si, au contraire, vouloir être tranquille était un acte profondément conscient ? Un geste de recentrage, de protection, de lucidité.

C’est toujours lui qui décide. Elle veut toujours avoir le dernier mot. Tout est planifié, anticipé, organisé… mais jamais vraiment ensemble.
Tu te retrouves souvent à dire “oui” sans en avoir env...Lire la suite

Parce que ce n’est pas toujours en faisant plus, en parlant plus, en étant plus visible, qu’on se retrouve.
Parfois, c’est dans le silence, l’absence et la solitude choisie que les choses importantes remontent à la surface.


1. Le besoin de tranquillité n’est pas un caprice, c’est une nécessité

1. Parce que ton cerveau a besoin de pauses

Entre les notifications, les sollicitations permanentes, les discussions, les décisions à prendre… tu vis dans une forme d’hyperstimulation constante. Et même si tu crois que tu tiens le coup, ton système nerveux, lui, sature.

Vouloir la tranquillité, ce n’est pas s’isoler du monde. C’est faire de la place pour retrouver un peu de clarté intérieure.

2. Parce que ton attention est précieuse (et fragile)

Tu n’es pas une machine. Ton énergie mentale a des limites. Chaque conversation, chaque interaction, chaque « petit truc à gérer » prend une part de toi. Et si tu n’y prêtes pas attention, tu finis par te disperser, puis par t’éteindre doucement.

Être tranquille, c’est refuser de te diluer.

3. Parce que tu n’es pas censé être disponible 24/7

Tu as le droit de ne pas répondre. De ne pas sortir. De ne pas être dans « le mood » pour échanger.
Ta présence n’est pas une obligation. C’est un cadeau. Et parfois, ce cadeau, il vaut mieux le préserver un moment pour le redonner avec sincérité, pas par automatisme.


2. Ce n’est pas fuir… si tu sais ce que tu veux préserver

La frontière entre fuite et recentrage peut sembler floue. Mais elle est simple :

  • Fuir, c’est échapper à quelque chose que tu refuses d’affronter.
  • Choisir la tranquillité, c’est revenir à toi parce que tu en as besoin.

Tu ne t’échappes pas du monde. Tu t’extrais du bruit pour entendre ce qui se passe vraiment en toi.
Et ça, c’est tout sauf une fuite. C’est du courage.


3. Pourquoi tu culpabilises à l’idée de vouloir être seul ?

Parce que la société valorise la présence, la performance sociale, la disponibilité. Être « connecté », « accessible », « réactif ».
Et dans ce contexte, demander du calme, c’est presque un acte de résistance.

Tu as peut-être aussi grandi avec l’idée qu’il faut « être là pour les autres », qu’il ne faut pas « laisser les gens sans réponse », que « le silence, c’est mal poli ».
Mais qui a dit que ton énergie devait être en libre-service ?
Être loyal envers les autres ne doit jamais signifier être infidèle à toi-même.


4. Tu as le droit de ralentir. De disparaître un peu. D’exister à l’écart

Vouloir être tranquille, c’est :

  • Choisir le silence quand le bruit devient trop
  • Choisir la solitude quand la foule t’épuise
  • Choisir l’espace quand l’agitation te submerge
  • Choisir la douceur quand tout semble trop rapide

Et ce choix n’a pas besoin d’être défendu. Il a juste besoin d’être respecté.


5. Le calme n’est pas un retrait : c’est un retour à soi

Quand tu t’accordes cette tranquillité :

  • Tu récupères ton énergie
  • Tu entends à nouveau tes besoins profonds
  • Tu laisses retomber ce qui était trop serré en toi
  • Tu retrouves ton rythme à toi, loin de la cadence des autres

Et c’est là, souvent, que quelque chose d’important se remet à respirer.
Ta clarté. Ta créativité. Ton intuition. Ton vrai « toi ».


Et si tu te posais une autre question aujourd’hui ?

Non pas : « Est-ce que je fuis ? »
Mais plutôt : « Qu’est-ce que je veux protéger en m’accordant du calme ? »

Tu verras, la réponse n’a rien à voir avec la peur. Elle parle de besoin, d’équilibre, de lucidité.

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Tu as le droit d’être moins disponible.
Tu as le droit de prendre du recul.
Tu as le droit d’être tranquille.

Pas pour t’éloigner de tout.
Mais pour mieux revenir.

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