Conseil psycho du 21 juin : Quand vouloir faire plaisir à tout le monde finit par te vider de toute énergie

Vouloir plaire à tout le monde ? Le piège le plus usant de ta vie

C’est subtil. Ça commence par un « oui » de trop, un service qu’on rend alors qu’on a la tête ailleurs, une réunion qu’on accepte alors qu’on voulait juste souffler. Et très vite, ça devient une habitude. Une stratégie de survie sociale qui vous vide plus vite qu’un compte en banque en soirée.

Pourquoi tant d’hommes disent oui par réflexe ? Parce qu’on les a formatés à ça. Enfant, on les félicite quand ils sont sages, serviables, conciliants. Adulte, ils reproduisent : ils veulent être appréciés, valorisés, irréprochables. Résultat ? Ils deviennent experts en auto-effacement.

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Plaire à tous : le vernis sympa qui cache un vrai trou noir

Le besoin d’approbation, c’est comme un abonnement illimité au doute. Plus on en fait, plus on se demande si c’est assez. Et quand la reconnaissance ne vient pas – spoiler : elle ne vient jamais vraiment – on s’épuise. Pas juste physiquement. Émotionnellement. Profondément.

Ce besoin de plaire ne tombe pas du ciel. Il s’ancre souvent dans une enfance où l’amour était conditionnel. Où l’on apprenait que « faire plaisir » = « être accepté ». À l’âge adulte, ce mécanisme continue : on esquive le conflit, on sourit quand on a envie de crier, on devient le mec sympa que tout le monde apprécie… sauf lui-même.

Mais à force de s’oublier, on ne sait plus ce qu’on veut vraiment. Et ce flou permanent est terriblement épuisant. Fatigue, irritabilité, perte de motivation : les signaux d’alerte sont là. Mais on les ignore, persuadé qu’il faut juste « tenir bon ».

Le paradoxe ? En voulant plaire à tous, on finit par se déplaire à soi-même. Et ça, ça use. Profondément.

Se recentrer : moins séduisant, mais tellement plus vivant

Sortir de ce piège, ce n’est pas devenir un connard insensible. C’est revenir à l’essentiel. À ce qui fait du bien, à ce qui alimente pour de vrai. Pas aux likes sociaux ou à la validation familiale, mais à cette petite voix qu’on a trop étouffée.

Ça commence par un mot simple : non. Non, sans se justifier. Non, sans trembler. Parce que poser une limite, c’est arrêter de creuser son propre trou. Et ça change tout.

Ensuite, il y a l’écoute de ses besoins. Oui, les vrais. Pas ceux qui font bien sur LinkedIn ou dans un dîner. Juste : « De quoi j’ai besoin là, maintenant ? » Dormir, souffler, être seul, faire du vide. Des trucs simples, mais cruciaux.

Il y a aussi l’auto-empathie, ce mot qu’on déteste mais qui fonctionne. Se parler comme à un pote, arrêter de s’insulter intérieurement dès qu’on ose ne pas faire plaisir. Parce qu’on n’a pas été mis sur Terre pour valider les cases des autres.

Et puis, il y a le droit d’exprimer. De ne pas être d’accord. D’arrêter de fuir les tensions. Parce que le conflit, bien géré, c’est souvent ce qui nettoie les relations au lieu de les abîmer.

Enfin, il y a un dernier truc : arrêter de chercher à être aimé partout, tout le temps. Choisir ses relations. Cibler la qualité plutôt que la quantité. Accepter que ne pas plaire à tout le monde, c’est peut-être le signe qu’on commence enfin à vivre pour soi.


Conclusion : plaire, oui… mais plus à n’importe quel prix

Ce besoin d’être aimé est humain. Mais quand il devient automatique, il déraille. Il vous bouffe, vous essore, vous efface. La clé, ce n’est pas de devenir un autre. C’est de réintégrer qui vous êtes vraiment dans l’équation.

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La vraie question n’est plus : « Comment faire plaisir aux autres ? »
Mais : « Qu’est-ce que j’ai envie de nourrir chez moi aujourd’hui ? »

Parce que plaire, ça peut être beau. À condition que ça commence par soi.


 

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