On avait déjà vu les Pringles s’inviter sur des chaussettes ou des Crocs, les bobs Ricard ou Cochonou devenir des accessoires de mode… Mais aujourd’hui, c’est un autre produit très présent dans les supermarchés qui devient la star d’une collaboration mode : La Vache qui Rit !
Le bovidé rouge né dans le Jura s’affiche en effet dans une collection capsule avec Freegun et apparaît fièrement sur des boxers, chaussettes et t-shirts déjà iconiques. La preuve : la collab’ est déjà en rupture chez de nombreux distributeurs !
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Une alliance streetwear-fromage très… culottée !
On aurait pu croire à une blague, mais cette collab’ existe bel et bien… et elle cartonne. Freegun, la marque drômoise qui a révolutionné le sous-vêtement masculin avec son univers pop et coloré, s’associe pour la troisième fois à La Vache qui Rit, icône fromagère du groupe Bel, pour signer une collection capsule qui semble ne laisser personne indifférent. Derrière cette opération au goût assumé d’autodérision se cache une volonté partagée de bousculer les codes, de célébrer la culture populaire, et de parler à une jeunesse toujours plus friande de références décalées. Et il faut avouer que c’est plutôt réussi.
Sous l’impulsion de Sylvain Caire, fondateur de Textiss (propriétaire de Freegun), et du groupe familial Bel, tous deux originaires du Jura, cette collaboration prend des airs de clin d’œil affectueux à leurs racines communes. Et le succès est au rendez-vous : les t-shirts, claquettes, casquettes et bobs se sont rapidement retrouvés sold out chez les distributeurs, avant même leur mise en rayon dans les enseignes comme Carrefour, Leclerc ou Intermarché.
Une stratégie marketing bien rodée pour Freegun et La Vache qui Rit
Au-delà de l’humour, la collaboration Freegun x La Vache qui Rit témoigne d’un vrai savoir-faire. La ligne inclut des t-shirts blancs ou bleus, des boxers graphiques, des chaussettes, casquettes cinq panneaux, bobs ronds et même des claquettes logotypées. L’ensemble est présenté dans des têtes de gondole thématiques, confirmant une stratégie bien rodée de marketing en grande distribution.
Le design joue avec les codes : visuels sérigraphiés de la célèbre vache hilare, coloris tricolores ou laiteux, et slogans espiègles. Une esthétique pop qui colle parfaitement à l’ADN de Freegun, qui fête ses 18 ans en 2025. Une majorité des pièces vise une clientèle jeune, sans pour autant exclure les amateurs de second degré ou les nostalgiques des années 1990.
À l’heure où le co-branding entre marques alimentaires et mode ne cesse de gagner du terrain, cette opération s’inscrit dans une tendance de fond : faire du banal un objet de désir. Et dans ce registre, Freegun et La Vache qui Rit viennent de marquer un point de plus.
