7 bonnes raisons d’aller voir Les 7 Mercenaires

Encore un remake ? Eh oui... Pourtant, Les 7 Mercenaires d'Antoine Fuqua est un film qui mérite que l'on s'intéresse à lui. Notre critique en 7 points.

Notre critique du remake d’un western culte

On pourrait reprocher à Antoine Fuqua de faire du neuf avec du vieux avec ce remake des 7 Mercenaires. Pourtant, ce film a des arguments à faire valoir. En voici 7.

1. Vous pourrez redécouvrir un film culte

Certains l'ignorent peut-être encore, mais les 7 Mercenaires de 2016, c'est un remake des 7 Mercenaires de 1960 réalisé par John Sturges, qui était lui-même un film inspiré des 7 Samouraïs d'Akira Kurosawa.

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S'il reste fidèle à son aîné dans l'esprit (sans en atteindre la profondeur), Antoine Fuqua en modifie légèrement la trame. On retrouve ici un industriel despotique, Bartholomew Bogue, qui veut s'emparer de la petite ville de Rose Creek, dans l'Ouest américain, pour y faire prospérer son exploitation minière. Face à lui, les habitants se rebellent et font appel à une équipe de hors-la-loi menée par Sam Chisolm.

2. On peut faire un remake d'un film mythique sans se planter

Impossible de passer après un film aussi mythique que les 7 Mercenaires de John Sturges ? S'il a dû se contenter d'une simple nomination aux Oscars en 1961 (pour la meilleure musique de film), ce western a acquis le statut de film culte.

Un an plus tôt, c'est un autre chef d'oeuvre qui avait récolté 11 statuettes lors de la célèbre cérémonie : Ben-Hur. Et si lui aussi a eu droit à son remake, il y a quelques semaines, force est de constater que le nouveau cru des 7 Mercenaires est bien meilleur. En évitant de vouloir en mettre plein la vue et de multiplier les effets spéciaux, Antoine Fuqua réalise un vrai beau western. Certes, il "n'invente rien", mais sa mise en scène est efficace.

3. Le western a encore de beaux jours devant lui

Si vous en avez marre de voir des super-héros ou des agents secrets se taper sur la figure, mais que vous êtes amateurs de film d'action, celui-ci est fait pour vous.
Dès les premiers instants, on est "dans l'ambiance" et les 2h13 passent comme une lettre à la poste. Les décors sont magnifiques, la musique de James Horner l'est tout autant. Et si vous croyez qu'un western se limite à des duels entre les gentils cow-boys et les méchants indiens, détrompez-vous ! Quentin Tarantino l'avait déjà prouvé avec ses Hateful Eight, c'est encore le cas avec ces Magnificent Seven – en VO, les titres prennent tous leur sens…

4. Denzel Washington, c'est la classe

En 1960, les Mercenaires étaient menés par Yul Brynner. 56 ans plus tard, c'est Denzel Washington qui s'y colle. La ressemblance entre les deux n'est pas frappante et c'est tant mieux ! A 61 ans, le comédien change de registre et éclabousse de son charisme l'oeuvre de Fuqua, le réalisateur qui avait permis à Denzel de décrocher l'Oscar du Meilleur acteur pour Training Day en 2002.

Denzel Washington et ses compagnons dans les 7 Mercenaires

5. Le reste du casting est pas mal non plus

Denzel Washington / Sam Chisolm est peut-être le chef de la bande, mais il ne serait rien sans ses 6 acolytes. Après Steve McQueen et Charles Bronson en 1960, Chris Pratt, Ethan Hawke et Vincent d'Onofrio (non, sa carrière ne se résume pas à New York Section Criminelle) reprennent le flambeau avec brio. Et les autres personnages secondaires ne sont pas mal non plus, à l'image de la veuve éplorée et rebelle Haley Bennett et du vilain industriel Peter Sarsgaard.

6. Antoine Fuqua est un réalisateur mésestimé

Il n'y a pas que du bon dans sa filmographie, mais quand même : Antoine Fuqua mériterait d'être plus connu du grand public. On l'a dit, c'est lui qui a fait briller Denzel Washington dans Training Day. Mais c'est aussi lui qui a remis Richard Gere en selle dans L'Elite de Brooklyn et qui a fait de Jake Gyllenhaal un boxeur au fond du trou dans La Rage au Ventre. Bon, c'est aussi lui qui a réalisé La Chute de la Maison Blanche, un modèle de film bourrin. La subtilité, ce n'est pas toujours son truc à Antoine. Cela se voit d'ailleurs parfois dans les 7 Mercenaires.

7. La bataille finale est épique

OK, en parlant de "bataille épique", la première image qui peut venir à l'esprit a plus de chances d'être issue du Seigneur des Anneaux que des 7 Mercenaires. Mais si Rose Creek n'est pas Minas Tirith, le petit village américain est le théâtre d'une lutte spectaculaire entre Sam Chisolm et ses mercenaires, d'un côté, et Bart Bogue et ses vilains de l'autre. Pour savoir qui gagne, on vous laisse aller voir le film…

Sortie le 28 septembre 2016
Durée : 2h13
De Antoine Fuqua
Avec Denzel Washington, Chris Pratt, Vincent d'Onofrio, Ethan Hawke, Peter Sarsgaard…

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Note du film : ★★★★☆