Nouvelle série phénomène en vue sur Netflix avec ce huis-clos post-apocalyptique en 8 épisodes !

Semaine chargée sur Netflix : alors que Jude Law et Jason Bateman partagent l’affiche de Black Rabbit, c’est la nouvelle série des créateurs de La Casa de Papel qui met les fans de SF en émoi ce 19 septembre.

El Refugio Atómico est un huis-clos dystopique qui prend place dans un bunker réservé aux millionnaires. L’endroit rêvé pour assister de loin à la fin du monde ? Pas si sûr…

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Un bunker cinq étoiles pour affronter l’apocalypse

Avec El Refugio Atómico, Álex Pina et Esther Martínez Lobato quittent les braquages de La Casa de Papel pour plonger dans la science-fiction. Le décor n’est plus une banque mais le Kimera Underground Park, un abri high-tech conçu pour résister à toutes les catastrophes imaginables. Spa, bar à cocktails, potagers hydroponiques, séances de yoga : la survie y est pensée comme une extension du luxe.

Mais rapidement, le vernis craque. Le bunker, censé protéger de l’extérieur, devient le théâtre d’un affrontement psychologique et social entre deux familles liées par un passé trouble. Avec cette nouvelle fiction, Netflix promet de mettre en lumière les dysfonctionnements relationnels et émotionnels d’un groupe d’ultra-riches vivant dans une prison dorée. Ce parti-pris s’inscrit dans une veine déjà explorée par des oeuvres comme Snowpiercer ou The Platform, où le confinement révèle davantage la noirceur humaine que le danger extérieur.

La série, composée de huit épisodes d’une heure, joue sur une tension constante : chaque couloir aseptisé se transforme en piège, chaque silence devient une arme. Ici, pas d’explosions spectaculaires, mais une claustrophobie croissante qui rappelle Station Eleven pour l’aspect dystopique et Succession pour la guerre d’egos.

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Quand la série dystopique devient un thriller social

A la lecture du pitch, El Refugio Atómico ressemble une simple série post-apocalyptique, un énième récit de fin du monde. Mais Álex Pina et Esther Martínez Lobato parviennent à lui donner une dimension supplémentaire. D’abord en évitant de limiter la survie à l’habituel dénuement dans un environnement hostile. Ensuite en fonctionnant comme une satire sociale : des privilégiés, capables de s’acheter un refuge contre la fin du monde, se révèlent incapables de bâtir une coexistence pacifique. Plus l’apocalypse gronde au-dehors, plus leur micro-société s’effrite, révélant paranoïa, rancunes et soif de pouvoir.

Ce sous-texte social est porté par un casting choral solide même si les noms demeurent relativement peu connus du grand public. La série réunit notamment Miren Ibarguren (Tout le monde ment), Joaquín Furriel (El Reino), ou encore Natalia Verbeke. Face à eux, des jeunes visages comme Alicia Falcó ou Pau Simón apportent une énergie différente et créent des confrontations générationnelles intéressantes.

La mise en scène, confiée à Jesús Colmenar (déjà complice de La Casa de Papel), accentue ce sentiment de claustrophobie. Plans serrés, lumière glacée, décors épurés : le bunker devient un personnage à part entière, presque oppressant. Le résultat est un thriller psychologique où chaque scène ressemble à une partie d’échecs, mais avec la survie pour enjeu.

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Au jeu des comparaisons, on pourrait penser à The White Lotus pour son observation cynique des riches coupés du monde, à Snowpiercer évidemment, pour la tension sociale sous-jacente… voire au film 2012, pour cette manière de transformer les luttes de pouvoir en spectacle divertissant. Mais El Refugio Atómico conserve une identité propre : celle d’une dystopie qui nous tend un miroir sur notre époque, ses excès et ses fragilités.

Initialement prévue comme une mini-série en 8 épisodes, cette fiction espagnole suivra-t-elle les traces de La Casa de Papel et reviendra-t-elle pour une (ou plusieurs) nouvelle saison ? En tout cas, Netflix se montre ambitieux pour ce « refuge atomique », qui pourrait bien devenir un phénomène mondial. Et qui est déjà, à coup sûr, l’une des séries les plus attendues de cet automne 2025.

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