Événement majeur de l’année, la coupe du monde de Rugby 2023 fut aussi une opportunité de communication à ne pas manquer pour les marques. Parmi elles, Land Rover ou plutôt Defender partenaire officiel de la compétition. Sur les pelouses, aux abords des stades ou encore dans les rues de la Capitale, difficile de ne pas remarquer les apparitions du nouveau Defender aux couleurs de la RWC 2023. Mais cette compétition internationale est aussi l’occasion de fédérer les fidèles de la marque au sein des Defender House. Nice, Marseille et Paris que nous avons eu l’opportunité de découvrir l’espace d’une journée.

Rendez-vous est donc donné un matin d’octobre à l’Hippodrome de Longchamp. L’environnement boisé, le petit crachin, un champ de course prestigieux et trois Defender pour nous accueillir à peine la grille d’honneur franchie. De là à s’imaginer en terres anglaises, il n’y a qu’un pas.

Lancé à l’aune des années 1950, le Defender est devenu au fil des années un véritable mythe automobile, au même titre qu’une Porsche 911. Une ligne intemporelle, à peine retouchée sur le nouveau modèle commercialisé depuis 2019. Un style brut, cubique et minimaliste qui trouve écho dans l’architecture du nouvel Hippodrome de Longchamp dessiné par Dominique Perrault, à qui l’on doit également la BnF (Bibliothèque nationale de France à Bercy).

Direction le quatrième et dernier étage pour échanger, se réchauffer autour de petites douceurs, participer à un atelier horlogerie en partenariat avec Bucherer Paris, ou vibrer les soirs de match avec retransmission sur écran géant. Mais c’est aussi l’opportunité d’admirer la vue sur Paris et découvrir la série spéciale du Defender aux couleurs de la coupe du monde de rugby.

23 exemplaires inspirés du « Trophy Car » utilisé pour présenter la Coupe Webb Ellis à travers la France. Teinte extérieure noir Santorini, logo RWC apposés ça et là, éléments de carrosserie couleur Satin Gold, ce « Def » 2023 en impose. De quoi éclipser l’espace d’un instant la vue sur la Tour Eiffel… et le parcours de franchissement proposé aux plus téméraires.

Les puristes auraient sans doute préférés franchir des gués et ornières remplis de boue ou laisser s’exprimer le V8 et ses 525 chevaux sur l’une des pistes du champ de course mais tel un gentlemen, le Defender se contentera aujourd’hui de démontrer ses capacités de franchiseur sur des obstacles artificiels. Car contrairement à l’image de simple SUV chic que certains veulent lui donner, le nouveau Defender ne se contente pas d’escalader les trottoirs des beaux quartiers parisiens et n’a en réalité rien perdu de son ADN de baroudeur.

Motricité, croisement de ponts, angle d’attaque, blocage de différentiel, autant de termes qui n’ont de secrets pour les instructeurs Land Rover chargés de nous épauler durant le petit quart d’heure nécessaire pour franchir les différents ateliers du parcours. Alors certes, ce dernier n’a pas le charme d’une piste du Vercors ou des Vosges mais il compense par des vues sur la Capitale. Sensations garanties que celles de se retrouver perché à dix mètres de hauteur sur un pont basculant avec pour ligne d’horizon les Tours de La Défense avant d’amorcer une descente avec une pente de près de 40° !

Heureusement, la technologie est là pour nous assister. Gestion de la motricité en montée, frein automatique en descente, sans oublier les multiples modes de conduite proposés par le « Terrain Response » (boue / forêt / rocaille / terre neige gravillon…) afin de s’adapter à tous les sols possibles et leur adhérence plus ou moins précaire. Mais le plus impressionnants restent le système de vision à 360° et ses caméras qui se révèlent vite indispensables pour positionner ce « beau bébé » de près de cinq mètre de long sur deux mètre dix sur une piste à peine plus large. La modernité a parfois du bon, tout comme le confort, qui avouons le n’a plus grand chose à voir avec les anciens Defender.

Cuir, matériaux nobles, insonorisation, le baroudeur britannique se veut plus chic. Mais il demeure fonctionnel, robuste, toujours prêt à sortir des sentiers battus pour partir à l’aventure ou prêter main forte. Des valeurs qui ne sont pas sans rappeler celles chères au monde du ballon ovale et incarnées par les « Trailblazers Land Rover. Des femmes et des hommes, force de résilience face à l’adversité et qui ont trouvé dans le rugby une raison d’être à l’image de Ryuichi Nagayama. Un médecin japonais âgé de 90 ans qui continue encore aujourd’hui de fouler les pelouses avec ses coéquipiers du Fuwaku Rugby Club.

Le rugby a changé ma vie. Il m’a permis de m’épanouir.

CYRIL LEROY – Véritable pilier de l’égalité dans le sport, Cyril Leroy a fondé Les Gaillards, le premier club de rugby LGBTQ+ en France. Il est l’un des Trailblazers.

Une longévité à l’image de du Defender et de l’acier utilisé pour réaliser les statues de ces pionniers. Modélisées puis imprimées en 3D à partir des chutes de châssis des Defender. De l’upcycling en somme dans l’ère du temp, à l’image des motorisations hybrides rechargeables aussi proposées sur le Defender, en attendant une future version 100% électrique…

© Julien Thoraval – Photos non libre de droits.