Le CBD est une substance dérivée du chanvre. Reconnu pour ne pas entraîner d’effets psychotropes, à la différence du THC, il a vu sa popularité évoluer considérablement au cours des dernières années. Divers modes sont alors préconisés pour le consommer et bénéficier effectivement de ses propriétés.
Consommation du CBD : les règles et les interdits contenus dans la loi française
En France, la légalisation du CBD ou cannabidiol a longtemps fait débat dans les instances gouvernementales. Après plusieurs rebondissements, le gouvernement français s’est finalement aligné sur la position de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Union européenne. De cette prise de position désormais claire, il est à retenir que tous les produits à base de CBD, bruts ou transformés, sont autorisés en France à condition de contenir moins de 0,3 % de THC.
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Un doute avait subsisté quelque temps concernant certaines formes de CBD, mais il a été entièrement levé en décembre 2022. Vous pouvez donc désormais vous procurer des feuilles ou des fleurs de CBD en toute légalité, dans des magasins comme https://thegreenstore.fr/, au même titre que des infusions ou de l’huile de CBD.
Du côté de la consommation, seuls sont interdits les modes impliquant une combustion du CBD. Pour tous les autres modes, il vous revient de choisir celui qui est adapté aux effets que vous recherchez.
Les voies et méthodes adéquates pour consommer le CBD
Lorsque vous prenez la décision d’utiliser du CBD légal, il vous restera à trancher l’épineuse question du mode de consommation. La consommation du CBD s’effectue par plusieurs méthodes, chacune étant plus ou moins appropriée selon vos attentes.
Ingestion du CBD : principes et avantages
Vous pouvez choisir d’ingérer le cannabidiol, en optant alors pour un aliment à base de CBD. La consommation du CBD par voie orale implique que vous preniez des bonbons au CBD ou que vous buviez du thé ou une infusion au CBD. Vous pouvez également déguster un repas préparé avec de l’huile de CBD ou dans lequel vous avez fait fondre des cristaux de CBD.
En consommant le CBD par voie orale, vous consentez que les effets de relaxation ne seront pas immédiats. Le processus de digestion qui se déclenche après chaque ingestion d’aliment, se déroule naturellement et réduit, par ailleurs, la quantité de molécules de CBD transmises au sang. Les effets du CBD consommé ne s’observent alors qu’après une certaine évolution dudit processus. Ils sont toutefois bien plus durables qu’avec d’autres modes de consommation.
La consommation du CBD par application sublinguale
Ce mode est justement l’un de ceux qui produisent des effets moins durables que ceux de l’ingestion, mais observables très rapidement. En vous aidant d’un compte-goutte ou d’une pipette, vous pouvez déposer quelques gouttes d’huile de CBD sous votre langue. Les molécules de cannabidiol seront alors assez vite assimilées par le sang, compte tenu de la faible épaisseur de la paroi sublinguale.
Utiliser le CBD par voie cutanée
Certains consommateurs de CBD optent également pour une utilisation du CBD par application cutanée. Ils se servent toujours de l’huile de CBD, mais aussi de la crème à base de CBD ou du gel au CBD. Lorsque les résultats recherchés ici sont liés à la peau elle-même, notamment en vue de lutter contre des inflammations ou des affections cutanées, plusieurs applications du produit choisi seront nécessaires. À l’inverse, les effets de détente sur les muscles ou sur l’organisme se produisent assez rapidement, peu après que le produit ait été passé sur la peau.
Peut-on inhaler le CBD ?
L’inhalation du CBD est certainement le mode de consommation le plus répandu. Elle présente néanmoins une contrainte non négligeable : vous devez disposer d’un équipement spécifique, en l’occurrence la cigarette électronique. Cette dernière est rechargée à l’aide d’un e-liquide à base de CBD, dont la vaporisation produit une vapeur qu’inhale le consommateur.
Si vous optez pour cette méthode de consommation du CBD, assurez-vous de respecter les restrictions mentionnées dans l’article L3513-6, et dans les articles D3513-1 à R3513-4, du Code de la santé publique. Ces textes interdisent le vapotage (action d’inhaler de la vapeur à l’aide d’une cigarette électronique), dans les lieux accueillant du public et dans les transports en commun.
Malgré les contraintes que soulève ce dernier mode, il a la réputation d’être le plus efficace.