Le jeune intermittent finalement très nocif pour la santé selon cette étude

Le jeûne intermittent est une pratique alimentaire qui a séduit de nombreux adeptes à travers le monde, vantée pour ses potentiels bienfaits sur la perte de poids et l’amélioration de divers marqueurs de santé.

Cependant, une récente étude publiée par l’American Heart Association lance un avertissement significatif : le jeûne intermittent à long terme, particulièrement le modèle quotidien 16/8 (seize heures de jeûne pour une fenêtre alimentaire de huit heures), pourrait être lié à un risque accru de décès dû à des maladies cardiovasculaires.

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Selon les premiers résultats de cette recherche, menée par une équipe de scientifiques chinois et américains, les adeptes de ce régime auraient 91 % de plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire.

Une conclusion pour le moins surprenante, surtout lorsque l’on considère que des études antérieures avaient mis en lumière les avantages à court terme du jeûne intermittent, notamment une amélioration des facteurs de risque cardiovasculaires chez les patients en surpoids ou obèses.

Un résultat inattendu

Le Dr Victor Wenze Zhong, qui a dirigé l’étude et est professeur à l’Université Jiao Tong de Shanghai, exprime sa surprise face à ces découvertes.

«Nous nous attendions à ce que l’adoption à long terme d’une alimentation limitée à huit heures soit associée à un risque plus faible de décès cardiovasculaire et même de décès, toutes causes confondues. Nous avons été surpris de trouver que ce n’était pas le cas», admet-il.

L’étude, qui a suivi environ 20 000 adultes d’un âge moyen de 48 ans sur une période médiane de huit ans avant la pandémie de coronavirus, souligne également que les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou d’un cancer sont particulièrement à risque.

Elle mentionne néanmoins une mortalité due au cancer inférieure chez les individus pratiquant des repas étalés sur plus de seize heures.

Prudence et perspective

Il est essentiel de noter que, bien que l’étude établisse une association entre le jeûne intermittent à long terme et un risque accru de décès cardiovasculaire, elle ne prouve pas une causalité directe.

«Cela ne signifie pas qu’une alimentation limitée dans le temps a entraîné une mort cardiovasculaire», rappelle le chercheur. Ces nuances sont cruciales pour interpréter correctement les résultats.

Cet avertissement soulève des questions importantes sur la durabilité et la sécurité des régimes de jeûne intermittent à long terme. Les individus souffrant de conditions préexistantes, en particulier, devraient aborder cette pratique avec prudence et toujours consulter un professionnel de santé avant de modifier leur régime alimentaire.

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Bien que le jeûne intermittent puisse offrir des avantages à court terme pour certaines personnes, cette étude rappelle l’importance de considérer les effets potentiels à long terme sur la santé cardiovasculaire. Comme toujours, une approche équilibrée et personnalisée de l’alimentation est essentielle pour promouvoir une vie longue et saine.

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