Ces 5 maladies tuent surtout les hommes (parce qu’ils les laissent faire)

Spoiler : les hommes vivent toujours moins longtemps que les femmes. Et ce n’est pas (seulement) une question de génétique. C’est une question de comportements. De prévention. Et de déni.

Car en France, certaines maladies frappent plus fort — et plus tôt — chez les hommes. Pas parce que le sort s’acharne. Mais parce qu’on les prend trop souvent à la légère.

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Et si c’était le moment de relever la tête, de regarder les chiffres en face… et de reprendre le contrôle ?


1. Les cancers évitables, mais pas évités

Oui, les hommes sont plus nombreux à développer un cancer. Selon les dernières données de Santé publique France, 56 % des nouveaux cas concernent les hommes. Et ce n’est pas qu’une histoire de prostate.

Cancer du poumon, du côlon, des voies respiratoires supérieures… Ces pathologies sont liées au mode de vie : tabac, alcool, alimentation déséquilibrée, exposition professionnelle à des produits toxiques.

Le vrai drame ? Beaucoup de ces cancers sont évitables. Mais les hommes restent moins dépistés, moins suivis, et consultent souvent trop tard. Résultat : des taux de mortalité plus élevés que chez les femmes.


2. Le cœur des hommes lâche plus tôt

Infarctus, AVC, hypertension : les maladies cardiovasculaires tuent encore majoritairement les hommes. Et parfois, dès 40 ou 50 ans.

Ce n’est pas une surprise : entre la sédentarité, le stress mal géré, le tabac et une alimentation riche, le cocktail est explosif. Et contrairement aux femmes, les hommes n’ont pas l’effet protecteur des œstrogènes avant la ménopause.

Le vrai problème ? Beaucoup ne sentent rien venir. Ils découvrent leur tension, leur cholestérol ou leur risque cardio le jour où ça pète.

Un conseil simple : un check-up cardio complet après 40 ans devrait être un passage obligé. Pas une option.

©Andrea Piacquadio – Pexels

3. Le foie trinque… souvent en silence

La consommation d’alcool en France reste culturellement élevée. Et ce sont encore les hommes qui en consomment le plus, le plus souvent, et de façon plus risquée.

Résultat : cirrhoses, hépatites, stéatose hépatique (le fameux “foie gras”), cancers du foie. Autant de maladies discrètes au départ, mais ravageuses à long terme.

Le foie, on ne le sent pas quand il souffre. Jusqu’au moment où il est trop tard pour revenir en arrière.

Moins d’alcool. Plus de suivi. Et un bilan hépatique de temps en temps. C’est le minimum syndical pour éviter la casse.


4. Le diabète aime les ventres d’hommes

En France, le diabète de type 2 touche plus d’hommes que de femmes. Et ce, dès la quarantaine. L’excès de graisse abdominale, typique chez les hommes, favorise une résistance à l’insuline et un terrain propice à la maladie.

Mais là encore, le souci n’est pas tant la maladie… que son diagnostic tardif. Beaucoup d’hommes ignorent qu’ils sont diabétiques jusqu’à ce que les complications arrivent : troubles de la vue, douleurs, infections, problèmes cardiaques…

Un test sanguin simple permet de vérifier. Encore faut-il penser à le faire.


5. La santé mentale masculine : le tabou qui tue

On parle plus facilement de burn-out, de stress, de dépression. Mais les hommes, eux, en parlent toujours trop peu.

Résultat : trois fois plus de suicides chez les hommes que chez les femmes en France. Et des troubles mentaux souvent mal diagnostiqués, mal pris en charge, parce que les signaux sont différents : repli, irritabilité, abus d’alcool, agressivité, addictions…

La dépression chez les hommes ne ressemble pas toujours à celle des femmes. Mais elle est bien là. Et elle peut être mortelle.

Aller voir un psy, ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un acte de courage.


Ce qu’on peut changer (au lieu d’attendre que ça casse)

Les hommes ne sont pas condamnés à être les mauvais élèves de la santé. Mais il est temps d’arrêter de faire l’autruche.

  • Bilan de santé régulier après 40 ans.
  • Surveillance du cœur, du foie, de la glycémie.
  • Dépistage des cancers selon les âges.
  • Attention portée à sa santé mentale.
  • Et un mode de vie plus équilibré, pas monacal, mais durable.

Parce que la vraie force, aujourd’hui, ce n’est pas d’encaisser en silence. C’est de prévenir ce qu’on peut éviter.

et santé

Conclusion : mourir jeune à 70 ans, ou vivre longtemps en forme ?

La santé, ce n’est pas juste « être malade ou pas ». C’est pouvoir bouger, penser, agir, aimer, travailler, voyager, profiter — sans douleur, sans dépendance, sans peur.

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Et ce futur-là se joue maintenant, pas à la retraite.

Prendre soin de sa santé, ce n’est pas un truc de faibles. C’est un truc d’hommes qui veulent durer.

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