Parlons franchement : entre nous, petit, qui n’a jamais eu envie de se lancer dans un triple salto arrière sur le canapé ? Oui, même toi, là, avec ton air sérieux. Mais quand nos mini-nous se transforment en acrobates du salon, c’est une autre histoire. Alors, comment leur dire « non » sans devenir le méchant de service ?
Comprendre les raisons derrière l’attrait du saut sur le canapé
Pour pouvoir expliquer efficacement à votre enfant pourquoi il ne devrait pas utiliser le canapé comme trampoline, il faut d’abord comprendre pourquoi cette activité est si attirante et qu’il ne peut pas y résister. Voici quelques pistes :
- Le facteur fun : Sauter = cool. Point. Il n’y a rien de plus à comprendre.
- Le syndrome du « si lui il peut, moi aussi » : Ben oui, si Kevin le kamikaze, et accessoirement meilleur copain, a lui le droit et peut transformer son salon en zone de saut, pourquoi pas le nôtre ?
- Anti-ennui : Rien de tel qu’un bon saut pour secouer la routine. Il est temps de lui proposer une activité.
Reconnaître et valider les besoins de votre enfant
Commencez par exprimer de l’empathie envers votre enfant en reconnaissant et en validant ses besoins. Par exemple, si votre enfant semble vouloir sauter sur le canapé pour se défouler, trouvez une alternative plus sécuritaire qui lui permettra de dépenser son énergie.
Intervenir avec bienveillance et diplomatie
Avant de virer au drame, souvenons-nous de notre propre enfance. L’envie de bouger, c’est sain. Sauf quand ça menace l’intégrité physique de notre canapé adoré. Alors d’abord, on essaye de parler calmement (oui, même si intérieurement, on est lassé de lui répéter d’arrêter) et au bon moment. Inutile d’essayer d’entamer une conversation si votre enfant est en pleine crise ou très excité, il peut ne pas être disposé à entendre votre message. Exprimez vous clairement en exposant les conséquences possibles, avec des phrases simples.
- Au lieu de dire « Ne fais pas ça », privilégiez plutôt une phrase comme « Le canapé n’est pas fait pour sauter dessus, car cela peut être dangereux ».
- « Tu sais, le canapé, c’est pas vraiment fait pour ça » peut fonctionner étonnamment bien.
- « Si tu sautes sur le canapé, il pourrait se casser, et on n’aurait plus de canapé ». Logique implacable.
Ensuite, on cherche (et on trouve) une alternative ensemble, parent(s) et enfant(s). Un trampoline ? Du sport en famille ? Des courses de sacs dans le jardin ? L’idée, c’est de dévier cette énergie vers quelque chose d’un peu moins… destructeur.
Trouver un équilibre entre liberté et règles
Rappelons-nous, imposer des règles, c’est pas juste pour embêter le monde L’éducation bienveillante implique un équilibre entre offrir à nos enfants la liberté de s’amuser et poser des limites lorsqu’il y a un danger potentiel. Au final, si on arrive à détourner l’énergie de nos petites tornades vers quelque chose de positif, on aura tout gagné.
Ne pas céder à la culpabilité
En tant que parent, il est normal de ressentir de la culpabilité lorsque nous devons mettre en place des restrictions ou des règles. Cependant, n’oubliez pas que votre rôle principal est d’assurer la sécurité et le bien-être de votre enfant. Par conséquent, si poser cette limite peut éviter un accident ou la destruction du canapé, vous avez rempli votre mission avec succès.