Les montres Hautlence passent rarement inaperçues. Même ses modèles les plus classiques, comme la Linear ou la Vagabonde. Mais depuis 2024, la marque de Neuchâtel (oui, c’est un anagramme) a choisi de s’aventurer sur un terrain encore plus insolite avec sa collection Retrovision.
La première Retrovision ’47 s’inspirait ainsi d’un récepteur de radiodiffusion des années 1940. Aujourd’hui, avec la Retrovision ’85, on change de décennie mais le résultat est tout aussi spectaculaire… et ludique !
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Une montre qui se transforme en robot de poignet !
Cette fois encore (et plus que jamais !), Hautlence repousse les limites du design horloger en s’inspirant d’un jouet japonais emblématique des années 80. Plus qu’un simple garde-temps, la Retrovision ’85 se transforme littéralement en robot miniature. Il suffit d’un clic sur un bouton intégré pour que la montre révèle sa seconde identité : la tête se déploie, les bras articulés s’ouvrent, les jambes se déplient, et la montre devient une sculpture mécanique debout sur votre bureau, à la manière d’un robot protecteur sorti d’un dessin animé de notre enfance.
Son boîtier en titane imprimé en 3D, à la texture granuleuse et partiellement traité en PVD cuivre, renforce son allure rétro-futuriste. En mode poignet, ses dimensions imposantes (64 mm de long pour 60 mm de large) tranchent avec sa finesse (11,8 mm). Mais c’est une fois « transformée » en robot, avec près de 10 cm de hauteur sur sa plateforme, que la Retrovision ’85 révèle toute son audace créative.
L’affichage de l’heure est tout sauf conventionnel : un disque central des minutes trône au centre, autour duquel tournent trois satellites horaires violets. Le tout est animé par le calibre automatique D31, un mouvement de manufacture doté d’un tourbillon volant visible à travers le cadran et le fond en saphir. À l’intérieur, 217 composants s’activent pour créer une lecture du temps à la fois hypnotique et poétique.
Entre nostalgie et haute horlogerie, Hautlence ne fait jamais rien comme les autres
À l’heure des écrans omniprésents, la Retrovision ’85 agit comme un retour tangible à l’imaginaire tactile des années 80. Ces années où les montres pouvaient devenir des jouets, où les robots étaient des héros et où un simple mécanisme suffisait à faire naître des aventures sans fin. C’est cette magie que Hautlence cherche à raviver avec ce modèle à double lecture : montre et souvenir.
Sous ses airs de gadget de luxe, la Retrovision ’85 s’impose comme une œuvre horlogère à part entière. Son mouvement à heures vagabondes, couplé à une réserve de marche de 72 heures, démontre tout le savoir-faire d’une maison qui a toujours su conjuguer technique et originalité. Fidèle à l’esprit de la collection Playground, elle redonne à l’horlogerie un souffle de liberté et de jeu, sans jamais renoncer à l’excellence.
Produite à seulement 8 exemplaires, cette montre s’adresse à un public averti, collectionneur, mais aussi rêveur. Elle parle à ceux qui voient dans la montre bien plus qu’un instrument de mesure : un pont entre le passé et le présent, un objet-souvenir qui suscite autant l’émotion que l’admiration… et tant pis si elle est pour ainsi dire impossible à porter au poignet. Une chose est sure, Hautlence est une marque qui n’a pas son pareil pour toucher les grands enfants que nous sommes !
