Le fantasme de l’infirmière et de la blouse blanche a de beaux jours devant lui… En tout cas, médecins et infirmières ne semblent pas avoir besoin de faire beaucoup d’efforts pour séduire ! C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le site de rencontre Smartdate. Les personnes interrogées devaient choisir, parmi une liste de 40 métiers de la vie courante – donc, pas des acteurs ou des mannequins –, les professions du sexe opposé qui, a priori, les attiraient le plus. Et, sans surprise serait-on tenté de dire, les femmes craquent pour les médecins (24,7%) quand les hommes se tournent vers les infirmières (28,1%).
Chefs d’entreprise et avocates en embuscade
Derrière ce duo de tête, les hommes chefs d’entreprise ont tout pour plaire aux femmes (23,3%). Certains ne pourront s’empêcher de dire que cela démontre l’attrait des femmes pour l’argent et le pouvoir, mais une telle réflexion serait un peu machiste, non ? D’autant que les hommes suivent un peu la même tendance, avec un fort penchant pour les avocates (19,8%). Mais là, on pourra aussi penser que c’est l’aspect « femme en tailleur strict sexy » qui plait à la gent masculine…
A l’inverse, à l’autre bout du classement, les moniteurs et GO (8,4%) et les barmen (6,6%) n’ont pas la cote auprès des femmes. Pas plus que les hôtesses de l’air (4,2%) et les institutrices (2,7%) auprès des hommes…
Le besoin de contacts humains
Si l’on peut être surpris de ce classement – notamment en ce qui concerne le fantasme de l’hôtesse de l’air, qui prend du plomb dans l’aile –, celui-ci est tout à fait logique pour Fabrice Le Parc, PDG de Smartdate : « Ce qui frappe dans ces réponses, c’est surtout l’importance des métiers à vocation altruiste, qui existent pour aider les autres, comme les infirmières, les psychologues (10,3%), les médecins, et dans une certaine mesure…les avocat(e)s. Ce qui apparaît en creux dans ce sondage, c’est le besoin de contacts humains et l’envie d’être rassuré. Les psychologues, les assistantes, les médecins, ont ceci de commun qu’ils ont entre autres pour tâche d’être à l’écoute de leur interlocuteur, et sont là pour favoriser son bien-être. Ce besoin d’attention et d’une présence rassurante est somme toute assez logique dans une période de crise économique. »