Vous connaissez ces gens qui savent toujours mieux que tout le monde ? Voici leur faiblesse cachée

Nous avons tous déjà croisé une de ces personnes. Vous savez, celles qui ne ratent jamais une occasion de corriger les autres, d’offrir des conseils non sollicités, et qui semblent avoir une opinion bien tranchée sur tout. Que ce soit en matière de science, de politique, de parentalité ou même de cuisine, elles ont toujours un avis et, bien sûr, il est supposé être meilleur que celui de tout le monde. Mais qui sont ces fameux donneurs de leçons, et qu’est-ce qui se cache réellement derrière cette attitude si agaçante ?

Le profil du « monsieur je-sais-tout »

Ces individus ont réponse à tout et aiment montrer qu’ils maîtrisent les sujets les plus complexes. Ils coupent la parole, imposent leur point de vue, et leur besoin d’affirmer leur supériorité intellectuelle ne laisse souvent aucune place à l’échange. Au premier abord, leur assurance peut fasciner. On pourrait même, parfois, les admirer pour leur connaissance et leur aisance à s’exprimer sur divers sujets. Mais très vite, leur comportement devient lourd, voire irritant. Pourquoi ce besoin de toujours tout savoir mieux que tout le monde ? Il semblerait que les personnes qui se positionnent en sachant-tout manquent souvent d’empathie et ne favorisent pas le dialogue. Leur comportement cache, en réalité, une grande faille narcissique et un besoin profond d’être rassuré.

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Une façade d’assurance, mais des failles profondes

Derrière cette apparente confiance en soi, ces donneurs de leçons sont en proie à de nombreuses angoisses. Leur besoin de contrôler et d’affirmer leur savoir est souvent lié à un manque de valorisation dans leur enfance. Souvent, ce sont des individus qui, très jeunes, ont dû assumer des responsabilités qui n’étaient pas de leur âge. Par exemple, s’occuper de leurs frères et sœurs, ou même de leur famille entière. Ainsi, cela a provoqué chez eux un besoin permanent de se rassurer et de prouver leur valeur.

En d’autres termes, ces personnes ont développé une manière de fonctionner où leur savoir – ou plutôt, leur prétendu savoir – devient un bouclier pour se protéger des doutes qui les rongent. Plus elles semblent sûres d’elles, plus elles cherchent, en réalité, à compenser une profonde insécurité.

©Emiliano Vittoriosi

Un besoin d’amour et de reconnaissance

Les donneurs de leçons ont souvent manqué d’encouragements et de bienveillance durant leur enfance. Là où d’autres ont reçu des félicitations et des encouragements, ils n’ont récolté que critiques et mépris. Leur réponse à ce manque ? Surenchérir pour attirer l’attention et prouver qu’ils valent quelque chose.

Leur attitude peut aussi traduire un besoin inconscient de manipuler leur entourage, de se positionner en figure d’autorité, non pas par méchanceté, mais parce qu’ils ne connaissent pas d’autre manière de se faire aimer ou respecter.

Comment gérer ces relations ?

Avoir un « je-sais-tout » dans son entourage peut vite devenir usant. Face à ces personnes, il est souvent difficile de les contredire ou de leur faire comprendre qu’elles exagèrent. Essayer de leur prouver qu’elles ont tort ne fait que renforcer leur besoin de se défendre, et l’échange peut vite tourner en rond.

Que faire alors ? La meilleure stratégie n’est pas de se lancer dans un débat sans fin, mais plutôt de reconnaître leur point de vue tout en affirmant le nôtre. Il est préférable de leur répondre que l’on entend leur position mais que l’on ne partage pas la même vision des choses. Cela permet d’éviter un conflit immédiat et, dans le meilleur des cas, de les inciter à une réflexion plus humble.

Et si vous vous reconnaissez dans cette description ?

Peut-être vous sentez-vous parfois un peu trop sûr de vous, ou avez-vous déjà eu la tentation de donner votre avis sur tout. Si tel est le cas, il est temps de faire preuve d’autocritique. Dites-vous que vous ne pouvez pas tout savoir et qu’il est possible de dire ‘je ne sais pas’ et reconnaître que l’on peut toujours apprendre et se perfectionner.

Car au fond, personne ne sait tout, et c’est dans l’ouverture à l’autre que l’on enrichit vraiment ses connaissances. Apprendre à se remettre en question, à écouter et à s’ouvrir à d’autres points de vue peut non seulement renforcer vos relations, mais aussi apaiser les angoisses qui se cachent derrière ce besoin de tout contrôler.

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Savoir admettre ses failles

Ces personnes qui semblent tout savoir ne sont pas infaillibles, bien au contraire. Leur besoin de se positionner comme experts en toute circonstance cache souvent des blessures profondes et une recherche de reconnaissance. Apprendre à les comprendre et à les gérer sans conflit permet d’apaiser les relations. Et si vous vous reconnaissez dans ce portrait, sachez que l’humilité est une force, et non une faiblesse. Après tout, admettre que l’on ne sait pas tout est la première étape pour réellement grandir.

1 commentaire

  1. OK, je comprends, mais que faire avec nos proches lorsque ceux-ci , à l’époque de la désinformation et du complotisme, développent des connaissances manifestement erronées ? Difficile de ne pas intervenir pour exprimer le doute et rectifier certains propos, reconnus comme faux ?

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