Un cadran issu d’une météorite vieille de 4,5 milliards d’années
Quand la poussière des étoiles intègre la mécanique élémentaire d’une montre, animée par un mouvement suisse… Philippe Lebru est le créateur et designer de cette improbable montre Météorite. Une montre d’exception qui prend place dans la collection limitée à12 pièces authentifiées et numérotées de la marque Utinam, qui se spécialise par ailleurs dans la confections d’horloges contemporaines et monumentales. Un chef d’oeuvre de 5 mètres de haut, présenté comme la plus grande horloge squelette au monde et baptisé AoyAmA a d’ailleurs été inauguré à Tokyo le 9 avril 2015.
À l’origine, un fragment de météorite ferreuse
La base du projet repose sur un fragment d’un météorite, ayant atterri au Groenland il y a environ 10 000 ans. Ce fragment de météorite ferreux, âgé de 4,5 milliards d’années, a été taillé, poli et usiné pour constituer le cadran de cette montre.
La belle esthétique du cadran est liée à la composition du fragment (92% de fer, 8% de nickel, et quelques traces de gallium et germanium), et à la structure cristallisée de son cœur métallique. La montre a également reçu le poinçon Vipère, qui est un label symbole d’excellence, certifiant qu’il s’agit d’une montre de grande précision, méritant le titre de « chronomètre mécanique », attribué par l’Observatoire de Besançon.
Un design sobre et raffiné
Le cadran de la montre Météorite prend place dans un boitier en acier inoxydable, qui semble taillé dans la masse. Les repères d’heure ont l’aspect de cristaux de glace, et ils illuminent discrètement la surface du cadran. Tous les éléments trouvent discrètement leur place dans cette montre animée par un mouvement suisse TT65 automatique.
Une planche additionnelle au mouvement, et conçue dans le Jura permet d’indiquer un double fuseau horaire à 6 h, et une grande date à midi. Le prix de ce bijou ? 14 700 euros.