Un smartphone 4G, un drone et le tour est joué !
Jusqu'à présent, les drones avaient un inconvénient majeur, celui d'imposer une distance pas trop élevée entre son pilote et l'appareil en lui-même – 2 kilomètres dans le meilleur des cas. Des chercheurs japonais de l'université de Chiba ont réussi à briser ce plafond de verre et les résultats imposent le respect.
Jusqu'à 60 kilomètres de distance
La prouesse réalisée par ces chercheurs japonais a été d'augmenter significativement la distance de connexion en la repoussant de deux kilomètres… à soixante ! Les tests opérés ont été des plus concluants. Cela pourrait ouvrir la voie à de nouvelles expérimentations qui permettraient de rendre les drones encore plus intelligents et utiles dans bien des domaines.
Et tout ça depuis un smartphone !
Autre point important, ces expérimentations ont été menées depuis un simple smartphone connecté en 4G/LTE par l'opérateur NTT DoCoMo. Cela a littéralement repoussé les limites des actuelles télécommandes à 2,4 GHz, trop limitées en portée.
En revanche, il reste une inconnue, difficilement vérifiable en condition réelle, c'est le temps de latence entre le moment où une commande est exécutée sur le smartphone, et son application par le drone. Cela pourrait être décisif dans certaines missions sensibles qui imposent une forte réactivité !
Et pour la suite ?
Dans tous les cas, cette performance offre de nouvelles perspectives au drone qui pourrait se voir confier des missions techniques, comme gérer un centre de commandement à distance, gérer une flotte d'appareils répartis sur plusieurs sites, surveiller un site ou encore opérer des livraisons de petits colis directement chez des particuliers et professionnels sur un périmètre de 120 kilomètres de diamètre.
Malheureusement, ce n'est pas encore pour tout de suite, car si les résultats de l'expérience ont été concluants, il y a des points qui méritent d'être approfondis, comme le risque d'interférence par exemple entre plusieurs appareils.