En couple, dormir à deux paraît être naturel, un excellent moment de tendresse et de bien-être. Pourtant, entre les mouvements de l’un, les ronflements de l’autre, il n’est pas toujours aisé de dormir ensemble. Alors pourquoi reste-t-on dans le même lit ?
Les Français en ont des petits (des matelas)
Les Français font partie des Européens les moins généreux en termes de largueur de matelas ; 140 centimètres en moyenne contre des lits de 180 centimètres chez les Italiens par exemple. Ces formats de matelas constituent 65% des achats de literie. Pourtant un phénomène devrait changer la donne : les matelas de 160 centimètres se vendent de plus en plus. Car oui, les Français revendiquent enfin leur droit au confort la nuit.
Dormir à deux n’est pas un acte naturel
Quand on dort dans le même lit que quelqu’un, on subit ses propres mouvements (environ 40 par nuit) et par la même occasion ceux de sa compagne, voire ses ronflements (car une femme sur six ronfle !). Bref, pourquoi choisit-on de s’infliger une telle souffrance quand on sait que l’on passe en moyenne vingt-quatre ans à dormir dans une vie ? Ainsi, les Français sont les premiers consommateurs d’anxiolytiques et quatre sur dix souffrent de troubles du sommeil.

Des expériences à l’appui
Dix couples ont été les « cobayes » d’une expérience révélatrice. Ils ont d’abord dormi dans un lit de 140 centimètres de largueur, puis sont passés à un lit de 160.
Résultats : le sommeil profond s’est allongé de 15%, les réveils nocturnes ont diminué de 30 à 23, et la sensation de confort a été constatée à une large majorité.
Nuit en duo, nuit rassurante ?
Si les couples continuent à dormir ensemble, pour la plupart sans échanger leur lit double pour des lits jumeaux ou leur couette unique pour une literie personnelle, c’est parce que les hommes, notamment, auraient besoin d’une femme à leurs côtés pour se sentir en sécurité, malgré leur apparence de « durs ». Eh oui, la présence féminine, même la nuit, permettrait au gant de fer de dévoiler sa main de velours…