Onde, Floréal, Euphorie, Kaléidoscope, Broderie ou encore Envol… Les noms des premières montres de la marque TAOS sont assurément très poétiques. Mais c’est aussi et surtout le travail réalisé sur leur cadran qui rend ces garde-temps si exceptionnels.
Les sept premières montres de cette jeune maison suisse sont des pièces uniques qu’on ne se lasse pas d’admirer. Elles sont aussi l’occasion idéale de découvrir comment est né le projet TAOS.
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TAOS, nouvelle marque de montres ou nouveau concept horloger ?
Le communiqué de presse de laisse guère de place au doute : « TAOS s’installe sur le segment de l’extraordinaire. » A tous les sens du terme : quelque chose qui sort de l’ordinaire, qui étonne, suscite la surprise ou l’admiration par sa rareté, sa singularité.
TAOS, c’est avant tout le fruit d’une rencontre entre Olivier Vaucher et Olivier Gaud. Le premier a créé l’Atelier qui porte son nom avec son épouse Dominique en 1978 et reste aujourd’hui l’une des références mondiales des Métiers d’Art. Depuis plus de 40 ans, l’Atelier Olivier Vaucher a effectivement donné naissance à quelques-unes des montres les plus rares de l’industrie horlogère (pour Vacheron Constantin, Corum, Van Cleef & Arpels…), avec des cadrans mettant à l’honneur des savoir-faire précieux comme l’émail Grand Feu, la gravure, la mosaïque, la peinture miniature…
Olivier Gaud, de son côté, est un vrai passionné d’horlogerie, à qui l’on doit déjà la création de la marque Oligo en 2022. Après avoir travaillé lui aussi pour de prestigieuses maisons (Vacheron Constantin, Cartier), il cherchait une nouvelle façon de mettre en lumière le savoir-faire suisse.
Après de riches échanges, les deux hommes se lancent finalement en ce printemps 2024 dans l’aventure TAOS. Si le nom renvoie à une communauté amérindienne du Nouveau-Mexique, il peut aussi se traduire par « paon » en grec, un animal « qui ne cesse de fasciner par sa beauté multiforme ». Cette vérité est aussi valable pour les montres TAOS, qui ont toutes été pensées comme d’authentiques oeuvres d’art.
7 montres uniques au summum de la créativité
Toutes différentes, toutes inédites, toutes d’un style jamais vu. Voilà comment nous sont présentées les 7 premières montres TAOS. Sept garde-temps uniques qui ont chacun nécessité plus de 200 heures de travail pour le cadran et 100 heures de gravure pour le mouvement.
Chacune de ces oeuvres est magnifiée par un artisan différent. Pour la montre Broderies d’Email, par exemple, « des centaines de fils d’émail fondu sont posés comme autant de segments de soie le seraient sur une dentelle », offrant un rendu visuel époustouflant, un trompe l’oeil bluffant.
Sur la montre Floréal, c’est de la nacre peinte qui a été utilisée pour donner vie au bouquets de fleurs qui orne le cadran, parsemé de pétales en émail cloisonnés et de diamants. L’émail est aussi au coeur des deux Envol Bleu et Envol Rouge ainsi que de l’Euphorie, quand la montre Kaléidoscope met en évidence le talent des artisans de l’Atelier Olivier Vacher pour la mosaïque.
Même avec le modèle baptisé Ondes, qui semble briller par son look monochrome, TAOS parvient à captiver le regard, grâce au cadran en nacre gravé des mêmes motifs que le mouvement.
Et justement : si les cadrans sont pareils à des toiles de maîtres, la mécanique de ces montres a elle aussi bénéficié d’un travail particulier. Olivier Gaud a ainsi fait appel au motoriste suisse Télôs pour développer le calibre exclusif VOP318, à remontage automatique. Outre sa précision et sa réserve de marche de 72h, ce mouvement se distingue par la surface de ses ponts, qui devait offrir un espace entièrement dédié à la gravure la plus élaborée qui soit. Loin d’être anecdotique, cette caractéristique permet que l’intérieur de chaque montre soit « un spectacle à la mesure de ce qui se passe côté cadran ».
Après avoir observé autant de détails, on en viendrait presque à oublier que les boîtiers de ces montres TAOS sont eux aussi de vrais bijoux, en or gris 18K ou or rouge 5N (et parfois sertis de diamants), d’un diamètre de 38 mm pour 10 mm d’épaisseur.
Parler de prix aurait-il encore un sens pour évoquer de telles oeuvres d’art ? Disponible sur demande, celui-ci est estimé entre 100 000 et 150 000 euros selon le modèle…
