Ce chronographe inspiré des années 1970 a tout pour plaire (même le prix !)

Relancée en 2024, la F77 s’est immédiatement imposée comme un best-seller chez Nivada Grenchen. La version Mark II, dévoilée en début d’année 2025, n’a fait que renforcer le pouvoir de séduction de cette collection. Et comme la marque n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, la F77 se décline désormais en chronographe mécaquartz. Il ne s’agit pas d’une réédition, mais bien d’un tout nouveau modèle, disponible dès 550 euros.

Un premier chronographe dans la collection F77

Nivada Grenchen continue de faire vibrer la corde sensible des amateurs de vintage, sans sombrer dans la redite. Avec cette F77 Chrono Mecaquartz, la marque helvétique ne se contente pas de capitaliser sur le succès de sa F77 relancée, mais réinvente son ADN pour en proposer une lecture plus contemporaine.

Dès le premier regard, le boîtier en acier de 38 mm, avec ses rivets caractéristiques sur la lunette et ses cornes plongeantes, évoque l’esprit sportif-chic de la fin des années 1970. Le bracelet intégré (tendance forte depuis plusieurs saisons) s’inscrit dans la continuité du modèle original, tout en offrant une modularité bienvenue : acier, velcro ou caoutchouc, chacun pourra adapter sa montre à son style.

Mais le cœur de cette F77 bat à un rythme nouveau. Le cadran, disponible en trois finitions (tressé bleu, tressé gris ou carbone mat), s’agrémente de deux sous-compteurs, signalant la fonction chronographe. Le choix de textures, entre motifs géométriques et aspect mat plus technique, confirme la volonté de la marque de conjuguer esthétique horlogère traditionnelle et fonctionnalité moderne.

L’esthétique néo-rétro dans une version hybride

Le moteur de cette F77 Chrono n’est pas mécanique, mais son comportement pourrait vous faire croire le contraire. Sous le capot, on retrouve un mouvement hybride Seiko VK64, qui associe un affichage de l’heure quartz à un module chronographe mécanique. Résultat : une aiguille centrale du chrono qui effectue une course fluide, bien loin du tic-tac anguleux typique du quartz. Une sensation très « méca », pour une montre… à pile.

Ce compromis technique présente plusieurs avantages. D’abord, la fiabilité et la précision du quartz. Ensuite, une autonomie généreuse de trois ans. Enfin, et c’est sans doute l’argument clé, un prix plancher pour un chronographe au look racé : 550 euros seulement, un tarif certes supérieur à celui de certaines concurrentes de chez LIP, Electra, Yema ou Depancel, mais plus abordable que les dernières références d’Autochron et Chronoking chez Nivada.

La présence de ce type de mouvement n’est pas une nouveauté dans l’horlogerie d’entrée ou de milieu de gamme, mais elle prend ici tout son sens. En conservant le charme visuel d’un chronographe mécanique et en garantissant une maintenance minimale, Nivada rend la F77 Chrono Mecaquartz accessible sans faire de compromis esthétique. Et cela, sans trahir l’esprit d’une collection qui a largement trouvé son public depuis son retour.