Essai Volkswagen T-Roc 1,5L TSI 150 2022 : restylage en douceur

Presque 5 ans après son arrivée sur le marché, il est temps pour le T-Roc de passer par la case restylage. Ce best-seller de Volkswagen, le SUV le plus vendu en Europe, a subi un léger rafraîchissement et espère continuer à truster le haut des classements pour quelques années encore. Nous avons eu l’occasion de prendre son volant pendant quelques heures dans le Sud de la France, afin de découvrir ce qui a changé sur ce VW T-Roc.

Un changement dans la continuité

C’est à l’extérieur que les changements sont le plus visibles sur le T-Roc, avec la face avant qui reprend en partie des éléments qu’on avait pu découvrir sur le Taïgo, dernier né de la gamme VW. L’intérieur des optiques est redessiné, et un bandeau lumineux fait son apparition sur les versions les plus haut de gamme.

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C’est d’ailleurs à peu près tout ce qui change pour ce petit SUV de 4,23m, hormis de nouveaux coloris sympathiques rajoutés à la gamme.

On comprend d’ailleurs très bien les designers du constructeur Allemand, qui n’ont pas voulu prendre le risque d’égratigner une nouvelle icône. C’est une spécialité chez eux, tant il est parfois difficile de distinguer les évolutions visuelles sur certains modèles.

A l’arrière, c’est le statu quo ; les feux restent identiques à l’original hormis un léger teintage, et ils soulignent toujours cette ceinture de caisse qui fait la signature du T-Roc.

Montée en gamme

A l’intérieur, l’évolution est plus palpable. Exit les plastiques trop durs ou peu valorisants qui avaient été fortement décriés par les habitués de la marque. Maintenant, le tableau de bord se passe de plastiques moussés et des surpiqûres font leur apparition sur certaines surfaces. Les apparences sont encore soignées avec le volant qui évolue également, et propose désormais des boutons tactiles. 

Le centre du tableau de bord de notre modèle d’essai intègre un nouvel écran de 8 pouces et surplombe des commandes de climatisation qui sont maintenant tactiles. Les compteurs digitaux sont maintenant de série sur toutes les finitions, avec une diagonale comprise entre 8 et 10,25 pouces.

Avec sa finition R-Line, notre T-Roc offre un intérieur… très noir. Point de fantaisie au programme en dehors des plastiques moussés évoqués. Le reste de l’habitacle est sobre à part un discret Logo R-Line brodé sur les sièges avant en art velours ‘Karoso’ qui proposent un accueil plutôt agréable. Les seuils de porte style aluminium brossé sont aussi décorés du logo R-Line

A l’arrière, on retrouve deux ports USB-C pour les passagers qui prennent place sur une banquette identique aux sièges avant, proposant là aussi une assise confortable et suffisante pour 2 adultes, avec une garde au toit généreuse.

Le coffre propose toujours une belle contenance de 445 l sous la plage arrière, avec cet astucieux fond ajustable qui permet d’avoir un plancher de chargement plat au quotidien, et un grand coffre logeable quand c’est l’heure des vacances. Le hayon électrique est optionnel sur la finition R-Line et n’était pas présent sur notre modèle d’essai.

Thermique ET Techno

Volkswagen profite du restylage pour moderniser l’offre technologique, avec maintenant le Travel Assist qui fait son apparition en combinant le régulateur de vitesse adaptatif (ACC) et le système de maintien actif dans la voie, le tout jusqu’à une vitesse maximale de 210 km/h, autoroute Allemande oblige !

Côté motorisation par contre, on ne change rien, et il n’y a pour le moment pas d’hybridation, même légère au programme. La gamme comporte toujours 3 moteurs essence et 2 diesel, associés à une boite manuelle 6 rapports ou double embrayage DSG7 selon les puissances. Notre modèle d’essai embarquait pour sa part un moteur 4 cylindres 1,5L TSI de 150 ch et 250 Nm de couple, associé à la fameuse DSG7.

Sur la route, le T-Roc a conservé sans aucun doute son ADN de Volkswagen, le confort est typé ferme et l’amortissement permet de lisser le côté surélevé du T-Roc, pour proposer un comportement routier au final assez proche d’une compacte.

Les relances du moteur sont suffisantes, le 0 à 100 k/h est expédié en 8,6s, et ce TSI 150 va plutôt bien au T-Roc en étant aussi à l’aise sur autoroute qu’en agglomération.

Les aides à la conduite ont le bon goût de ne pas être trop intrusives sur les étroites routes de montagne autour de Perpignan ; elles se font par contre essentielles une fois sur l’autoroute en activant le Travel Assist qui s’occupera ensuite de la majorité du travail.

Des consommations stables

Pas de surprises côté consommations, puisque la recette est connue et éprouvée. Sur notre boucle variée de 250 km, nous avons consommé 7,5 L/100km avec une conduite de tous les jours, sans forcer ni particulièrement faire attention au type de conduite. Hors zones montagneuses, nous avons réussi à descendre tout juste à 7L/100km sur le réseau secondaire.

Son réservoir de 50 L lui permet de tabler sur une autonomie de presque 700 Km sur autoroute avec les 7,2 L/100 Km que nous avons pu relever sur l’exercice, une valeur qui se fait de plus en plus rare avec les réservoirs amputés de ses homologues hybrides rechargeables.

Sans se montrer le meilleur élève de sa catégorie, le T-Roc 1,5 TSI 150 sait se montrer frugal quand il est mené avec délicatesse et douceur. Dès que le rythme augmente, il est capable d’envolées au-dessus des 10L/100km, notamment lors de nos passages sur certaines routes montagneuses, avec des relances vraiment vigoureuses.

Notre avis sur le Volkswagen T-Roc 1,5L TSI 150 R-Line

Que faire quand votre SUV est un carton européen ? Faites comme Volkswagen, et offrez lui un rapide rafraîchissement. Quelques modifications sur les boucliers, des couleurs en plus, un peu d’équipement nouveau et vous avez la recette pour continuer à écouler des dizaines de milliers de T-Roc. C’est tout le mal qu’on souhaite à VW, qui n’a pas pris de gros risques, mais pourquoi changer une voiture qui marche ? 

Le T-Roc est toujours un SUV polyvalent, avec un style nettement plus réussi que la Golf dont il partage la plateforme. Idéale pour une petite famille avec son grand coffre et son équipement au goût du jour, ce T-Roc risque de garder son leadership européen encore longtemps.

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Notre modèle d’essai avec son 1,5 TSI 150 ch DSG7 et sa finition R-Line est proposé à 38 910€, montant auquel il faudra rajouter un désagréable malus de 898€. C’est dans la moyenne haute du marché, face aux Captur, 2008 ou autres, mais VW peut se le permettre avec des chiffres de ventes au-delà des espérances initiales. On se demande même si son plus gros concurrent n’est pas le Taigo que nous avions essayé récemment, certes sur une plateforme différente, mais avec lequel il partage beaucoup de qualités.

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