Zoom sur la contraception naturelle : 7 méthodes à retenir

La contraception n’est pas qu’une affaire de femme. Masculin.com vous dit tout sur la contraception naturelle.

En matière de contraception, il n’est pas toujours nécessaire pour la femme de devoir prendre une pilule afin d’éviter de tomber enceinte. Il existe en effet des méthodes naturelles, qui visent à ne pas avoir de rapports sexuels fécondants durant la période de l’ovulation. Or, pour cela il est important de la déterminer afin d’éviter les « accidents ».

1 – La méthode Ogino

La méthode Ogino, que l’on appelle aussi « l’abstinence périodique », est une méthode de contraception naturelle particulièrement reconnue pour son efficacité. Elle repose sur le fait de ne pas avoir de rapports sexuels fécondants durant les jours qui peuvent être fertiles, avant l’ovulation.

Pour que cette méthode fonctionne, il est important que la femme ait un cycle régulier (cela veut dire avoir toujours le même nombre de jours entre deux arrivées des règles), afin de pouvoir bien réaliser ses calculs.

Cependant, même si la méthode Ogino est très efficace, il ne faut pas oublier que l’ovulation reste une chose totalement imprévisible. Même si son cycle est régulier, cette période peut intervenir à n’importe quel moment, que cela soit au début ou à la fin du cycle. Il faut donc rester très vigilant en utilisant cette méthode de contraception naturelle.

2 – La méthode du retrait

La méthode du retrait est l’une des méthodes de contraception naturelles les plus utilisées par les couples. Elle consiste donc à ce que l’homme se retire juste avant l’éjaculation.

Cette méthode est assez risquée et demande surtout à ce que vous soyez maître de vous-même. En effet, il est souvent difficile de contrôler une éjaculation et personne n’est à l’abri d’une petite goutte de liquide pré-séminal, qui contient de nombreux spermatozoïdes.

Le retrait est donc une méthode à utiliser lorsqu’aucune autre n’est possible, mais pas au quotidien.

3 – La méthode des températures

La méthode des températures consiste à bien identifier la période d’ovulation en fonction de la température corporelle. Très souvent, la température du corps d’une femme a tendance à légèrement s’élever durant la période d’ovulation (environ 0,2 à 0,4 °C de plus).

Logiquement, les trois jours suivants l’élévation de température ne peuvent pas être fertiles car l’ovocyte ne vit que 24 heures.

Aussi, pour utiliser cette méthode, il faut que la femme prenne sa température tous les matins, avant de se lever et toujours à la même heure. Or, il ne faut pas oublier que l’ovulation est imprévisible et surtout, que les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 5 jours dans l’appareil génital féminin.

De plus, un rhume ou encore une infection peuvent faire monter la température et ainsi fausser les résultats.

4 – La méthode de la symptothermie

La méthode de la symptothermie est avant tout une méthode d’observation qui vise à déterminer au mieux les périodes de fertilité en prenant en compte plusieurs facteurs.

Durant ces périodes, les rapports sexuels sont à éviter pour éviter tous accidents. Il faut donc observer la glaire cervicale, la position du col de l’utérus et prendre sa température. Il faut pour cela que la femme connaisse parfaitement son corps. Très efficace, mais pour le moins complexe, cette méthode peut être apprise durant différentes formations.

5 – La méthode MAMA

La méthode MAMA – Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée – ne peut fonctionner qu’après l’accouchement d’une femme et jusqu’au retour de couches, soit, maximum 6 mois après la naissance de l’enfant.

Or, pour que cette méthode fonctionne, il faut qu’il n’y ait aucunes règles entre temps et que l’allaitement soit la seule manière de nourrir le nourrisson, de jour comme de nuit. La méthode MMA peut donc être réellement efficace, si ces différents facteurs sont bien respectés.

6 – La méthode avec système d’appareillage

Cette méthode, bien que naturelle, consiste à utiliser des appareils afin de pouvoir plus facilement déterminer la période d’ovulation. Il est en effet possible d’utiliser un mini-lecteur informatisé, qui permet de mesurer la quantité d’hormones fabriquées par les ovaires grâce à une bandelette que l’on plonge dans les urines matinales.

Si elle se teinte de vert, cela veut dire qu’il n’y a pas de risque. En revanche, si elle se teinte de rouge, cela veut dire que la journée comporte un risque et qu’une ovulation se prépare.

Il est possible de trouver ces appareils très utiles directement en pharmacie ou encore en grande surface, mais aussi sur le site Internet des fabricants.

Cependant, il est important de savoir que ces appareils sont assez coûteux et qu’ils représentent un budget conséquent. Effectivement, les préservatifs sont beaucoup moins chers et s’avèrent être plus fiables.

7 – La méthode Billings

La méthode Billings consiste à observer la glaire (les sécrétions fabriquées par l’utérus) afin de déterminer la prochaine période d’ovulation. Pour l’examiner, il faut donc la toucher avec ses doigts.

En effet, à l’approche des règles, la glaire cervicale a tendance à se modifier en devenant plus fluide et plus abondante. Cela conduit aux fameuses pertes blanches qui sont très fréquentes durant cette période.

Cependant, la glaire cervicalepeut se modifier en fonction de différents facteurs comme : le désir sexuel, les infections vaginales ou encore le sperme. Il faut donc se montrer vigilant en utilisant cette méthode.

Les avantages de la contraception naturelle

Même si elles sont parfois complexes, les méthodes de contraception naturelles possèdent des avantages.

Tout d’abord, hormis la méthode avec appareillage, elles sont totalement gratuites et ne nécessitent aucun matériel.

De plus, elles sont sans danger pour le corps et pour la santé, à l’inverse des pilules qui peuvent parfois provoquer de nombreux effets secondaires chez la femme.

Les inconvénients de la contraception naturelle

Les méthodes de contraception naturelles peuvent demander du temps et surtout une grande organisation.

Il faut accompagner la femme pour ne pas qu’elle rate un jour pour prendre sa température ou encore pour observer l’aspect de sa glaire cervicale.

Il ne faut pas non plus se sentir mal à l’aise à l’idée de se pencher sur des questions intimes comme les pertes blanches.

Enfin, même si souvent elles s’avèrent efficaces, elles ne sont pas toujours cent pour cent fiables et comportent toujours un risque.