Eleven Paris, c’est une magnifique success story de la mode à la française à la fin des années 2000… et un déclin spectaculaire au milieu des années 2010. Aujourd’hui, Elevenparis (oui, ça s’écrit désormais comme ça) tente de se relancer en renouant avec les ingrédients qui avaient fait son succès. Pour quel résultat ? On vous donne notre avis complet ici.
L’histoire de la marque
Les premières années d’existence d’Eleven Paris ont tout du conte de fées. C’est en 2003 que Dan Cohen et Oriel Bensimon lancent leur marque dans un local situé dans une petite rue (au numéro 11, d’où le nom d’Eleven) du Sentier, à Paris. Objectif : proposer des pièces « cool et branchées », mais avec une vraie élégance.
Pour parvenir à ce compromis, le duo se concentre sur une pièce basique (mais ô combien incontournable) du vestiaire masculin : le t-shirt. Afin de le réinventer, Eleven Paris cherche à se démarquer, à adopter une identité visuelle reconnaissable au premier coup d’oeil. Cela passera par des clins d’oeil assumés à la pop culture, avec des pièces à l’effigie de Dragon Ball par exemple, mais surtout des portraits de stars redessinés avec une moustache.
En quelques années, ces bacchantes à la Dali deviennent la signature de la marque et les t-shirts à moustache deviennent des pièces à collectionner : Kate Moss, Rihanna, Will Smith ou encore Lenny Kravitz voient ainsi leur image détournée, accompagnée du slogan d’Eleven Paris, « Life is a joke » (« la vie est une blague »). Sauf que la plaisanterie ne fait pas rire tout le monde et qu’une plainte collective est déposée pour faire cesser l’utilisation de ces portraits.
Si un accord amiable a fini par être trouvé, cette affaire a failli être fatale à Eleven Paris, placée en liquidation judiciaire en 2017. Finalement rachetée par le groupe Vog (qui était déjà actionnaire minoritaire), la marque change de logo et d’identité, passe de Eleven Paris à Elevenparis, et tente de renouer avec le succès en revenant à ses origines.
Si le pari n’est pas encore gagné, les premiers retours sont encourageants : depuis le début des années 2020, Elevenparis mise sur davantage de discrétion et un style décontracté tout à fait agréable. D’autant que si elle a changé 2 fois de logo en 2 ans, la marque est restée fidèle à un principe : celui d’apporter un peu de bonne humeur dans la mode, à l’image de son projet Kotmoss, avec son programme de fidélité 3.0, sa cryptomonnaie de fidélité et son étonnante mascotte !
Notre avis sur Eleven Paris
On a beaucoup aimé le vent de fraîcheur qu’Eleven Paris a fait souffler sur la « mode branchée » à l’aube des années 2010. Et puis, on a vu des célébrités moustachues jusqu’à l’overdose, on a été inondés de campagnes publicitaires sur des panneaux 4×3 et des abribus et on a été lassés. D’autant que la croissance de la marque s’était accompagnée d’une hausse significative des prix… au détriment de la qualité.
Depuis 2018, on a envie de donner une seconde chance à Elevenparis. Avec des sweat-shirts à 99€, des jogpants à 89€ et des t-shirts à 55€, cette proposition de milieu-de-gamme ne manque pas d’intérêt. Attention toutefois aux pièces trop marquées, sauf si vous avez moins de 25 ans… car il faudra aimer les vêtements colorés pour trouver son bonheur !
A lire aussi :
Notre avis sur 100 grandes marques de vêtements pour hommes
Les meilleurs vêtements de la marque
Si le t-shirt a fait la grandeur (et la décadence) d’Eleven Paris, cette pièce figure toujours en bonne place dans les nouvelles collections. Au même titre que tous les hauts en général, d’ailleurs. Il y a beaucoup de modèles sympas du côté des sweat-shirts, voire des chemises imprimées (surtout pour l’été).
Toujours influencée par la culture urbaine, la marque propose aussi de nombreuses pièces typées sportswear, comme des sweat-shirts et jogpants. Plutôt que les inscriptions gothiques et graffitis présents sur certains modèles, on préfèrera ceux qui arborent la fleur de lys, qui rappelle les origines parisiennes de la marque. Et pour parfaire la tenue, n’hésitez pas non plus à jeter un oeil aux baskets ElevenParis !
Les promos Eleven Paris du moment
Où acheter des vêtements Eleven Paris ?
Après les difficultés financières rencontrées par la marque, Eleven Paris a dû réduire la voilure en ce qui concerne le nombre de boutiques. On compte aujourd’hui 5 magasins en France (2 à Paris, Levallois, Aix-en-Provence et Lyon) et la collection est évidemment accessible sur l’eshop.
Les dernières actus de la marque
- Que vaut la marque Eleven Paris ? Avis et meilleurs produits - Eleven Paris, c’est une magnifique success story de la mode à la française à la fin des années 2000… et un déclin spectaculaire au milieu des années 2010. Aujourd’hui, Elevenparis (oui, ça s’écrit désormais comme ça) tente de se relancer en renouant avec les ingrédients qui avaient fait son succès. Pour quel résultat ? On… Poursuivre la lecture Que vaut la marque Eleven Paris ? Avis et meilleurs produits
- Batman x Eleven Paris x Colette : un sacré ménage à trois ! - Toujours là pour flairer les bons coups, Eleven Paris et le concept store parisien Colette se sont associés pour fêter les 75 ans de Batman.
- Eleven Paris : une nouvelle collection aux accents irlandais - Certaines âmes bougonnes reprochaient à Eleven Paris de ne pas se renouveler. Une critique démontée à travers la nouvelle collection automne-hiver 2014-15.
- Colette x Eleven Paris : des tee-shirts pour les Simpson - 2014 marque le 25ème anniversaire des Simpson. Une occasion que n'ont pas voulu laisser passer Eleven Paris et Colette, en lançant 4 tee-shirts collectors.
- Eleven Paris : une nouvelle collection pour l’amour du style - Une plongée dans les nineties, voilà ce que nous propose Eleven Paris pour sa nouvelle collection printemps-été 2014.
C’est une plaisanterie j’espère ?! Faire de la publicité pour une fausse marque de luxe qui propose du made in china à des prix gonflés alors que la qualité est équivalente à du Kyabi, Gémo et autres marques de ce type… Pas très sérieux…
De la pub, quand même pas : on dit juste qu’on a envie de leur donner une deuxième chance… Et on précise aussi que « la croissance de la marque s’était accompagnée d’une hausse significative des prix… au détriment de la qualité »