Dans le rétro : essai Opel Corsa GSi 1990

L’année 2022 est riche pour Opel, puisque le constructeur souffle ses 160 bougies en même temps qu’il célèbre les 40 ans de l’un de ses modèles phares, la Corsa. Justement, c’est à l’occasion du lancement de son édition limitée Corsa 40 que la marque allemande nous a permis de redécouvrir les précédentes générations de la citadine à succès. C’est ainsi que nous avons pris le volant de la sportive Opel Corsa GSi de 1990 autour du siège de Rüsselsheim.

6 générations, 14 millions d’exemplaires : retour sur la success-story Corsa

1982. E.T l’extra-terrestre arrive au cinéma. Helmut Kohl devient chancelier de la RFA. Le Minitel cartonne en France… Mais un autre événement « marquant » rappellera quelques souvenirs émus aux amateurs d’automobile : Opel dévoile la première version de sa petite Corsa.

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Pionnière allemande

Si la Kadett a longtemps tenu le haut du pavé chez le constructeur, le début des années 1980 allait lui permettre d’explorer un nouveau segment du marché : celui des citadines compactes. Alors que Peugeot s’apprête à dévoiler sa 205, Opel imagine un nouveau modèle d’entrée de gamme, la Corsa.

Opel Corsa A

Son gabarit compact (3,62m de long seulement), sa bouille sympa et ses nombreux équipements contribuent au succès de la Corsa A. Celui-ci ne fait que s’amplifier avec le modèle 5 portes lancé en 1985, un nouveau moteur diesel puis la version sportive GSi.

3 millions d’exemplaires et 11 ans plus tard, c’est au tour de l’Opel Corsa B de faire son arrivée sur un segment B de plus en plus concurrentiel, en 1993. Face à elle, on retrouve entre autres la Renault Clio première du nom, la VW Polo ainsi que les nouvelles Fiat Punto et Citroën Saxo. A l’inverse du premier modèle, le constructeur allemand choisit d’arrondir sa communication… ainsi que les lignes de sa voiture, taillée pour une clientèle féminine. Et ça marche puisque cette deuxième génération s’écoulera à plus de 4 millions d’exemplaires dans le monde en 7 ans.

Opel Corsa B

Une voiture toujours bien équipée

Changement de millénaire (presque), changement de modèle : l’Opel Corsa C déboule en 2000 et tente de perpétuer l’héritage de ses glorieuses aînées. Encore mieux équipée et légèrement plus grande, elle doit faire face à des rivales de plus en plus puissantes, parmi lesquelles la Toyota Yaris, la Peugeot 206 et, dès 2002, les nouvelles Citroën C3 et Ford Fiesta MkV (entre autres !).

Les chiffres de vente s’en ressentent (2,5 millions d’exemplaires écoulés) même si la petite Allemande fait toujours partie du top 10 européen.

Opel Corsa C

La quatrième génération lui succède en 2006, conçue sur la même plateforme que la Fiat Grande Punto. Comme sa devancière, la Corsa D hérite de moteurs d’origine Fiat et brille par sa frugalité pour l’époque : tout juste 3,3l/100km pour le modèle 1.3 CDTI ecoFLEX.

Opel Corsa D

En 2014, grâce à la Corsa E (à ne pas confondre avec la Corsa-e électrique), on franchit pour la première fois la barre des 4 mètres de long (4,02m précisément) et Opel dote richement sa petite protégée (reconnaissance des panneaux, Apple CarPlay / Android Auto, volant et sièges chauffants…).

Avec sa version sportive OPC, dévoilée en 2015, la Corsa franchit le seuil des 200 chevaux (207), avant d’être remplacée par une version moins énergivore de 150 chevaux, baptisée des 3 fameuses lettres GSi. La boucle est (presque) bouclée.

Opel Corsa E

L’Opel Corsa GSi de 1990, du plaisir à l’état brut

GSi. Soit Grand Sport Injection, l’équivalent de GTI à la sauce Opel. Et c’est précisément pour rivaliser avec les 205 et Polo sportives que l’Opel Corsa A a eu droit à sa version GSi à la fin des années 1980.

Un look sportif typiquement 90’s

Pour cet essai rétro, c’est un modèle de 1990 que le constructeur a mis à notre disposition. Un joujou doté d’un moteur 4 cylindres de 98 chevaux, avec un couple de 129 Nm à 3800 tr/min.

Avant même d’en prendre le volant, la GSi attire l’oeil avec son look. Sobre, mais à la sportivité assumée : le logo Opel est relégué sur le capot quand les trois lettres s’affichent fièrement sur la calandre, ainsi que sur les portières avant. Un liseré rouge parcourt le pare-choc à l’avant et à l’arrière et les passages de roue musclés annoncent la couleur à leur façon.

Il est temps de voir si le ramage se rapporte au plumage et de prendre place à bord de cette Corsa A. Premier constat : les citadines de l’époque n’offrent pas du tout la même position de conduite que les SUV urbains d’aujourd’hui. Près du sol, mais bien calé dans le siège en tartan (celui-là même qui a inspiré l’édition 40e anniversaire), la petite Opel offre suffisamment de place aux jambes… alors même qu’elle paraît minuscule !

Dynamisme à l’ancienne

Les compteurs situés derrière le volant, très lisibles, jouent la carte de l’épure… et nous rendraient presque nostalgiques, en comparaison avec les dalles multimédia d’aujourd’hui ! Côté équipement, pas de vitres électriques ou de clim « évidemment », mais un autoradio auto-reverse (la grande classe !) et un toit ouvrant panoramique.

Au moment de mettre le contact, le moteur fait subtilement chanter ses 1598 cm3. Et après le silence de la Corsa électrique, cette mélodie s’avère des plus agréables à l’oreille. Certes, le 0 à 100km/h n’est abattu qu’en 11 secondes (pour une vitesse maximale de 188 km/h), mais cette GSi fait preuve d’un vrai dynamisme sur la (très) courte boucle autour de Rüsselsheim.

La Corsa GSi, un youngtimer à ne pas négliger

Si elle a moins la cote chez nous que ses rivales de chez Peugeot ou Volkswagen, cette Opel Corsa A est une youngtimer des plus séduisantes. Une de ces fameuses voitures qui donnent le sourire et à bord de laquelle on retrouve un vrai plaisir de conduite, sans électronique, au plus près du bitume.

Désormais trentenaire, cette GSi de 1990 est donc une voiture de collection à considérer… à condition d’en dénicher une. Mais à défaut de tomber sur l’une de ces pépites (très rares sur le marché), la première génération de Corsa reste accessible autour de 2000 euros.

Essai Opel Corsa GSi 1990

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