Road-Trip en Bretagne Sud à bord du Volvo XC60 Polestar Engineered (Lorient, St Cado, Quiberon, Larmor-Plage)

Lorient, ville connue pour le festival Interceltique (dont la 52e édition aura lieu cette année du 4 au 13 août 2023). Mais la musique n’est pas la seule richesse de ce territoire du Morbihan. Des paysages naturels préservés et un patrimoine culturel riche dont nous vous proposons la découverte en compagnie du Volvo XC60 Polestar Engineered qui nous a accompagné durant ce road-trip en Bretagne Sud.

Cet article s’inscrit dans notre rubrique Évasion. Pour un essai détaillé du Volvo XC60, nous vous invitons à consulter nos précédents articles sur le XC60 T6 Recharge et le XC60 T8 Polestar Engineered.

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Lorient : une ville tournée vers la mer

Première étape de notre escapade estivale, Lorient. Ville portuaire majeure depuis près de trois siècle. Dès le XVIIe siècle avec le commerce maritime des navires de la Compagnie des Indes (dont le musée est à visiter dans la Citadelle de Port-Louis) ; puis, dans les années 1920, la pêche, qui constitue encore aujourd’hui une activité importante du quotidien de cette agglomération de plus de 200 000 habitants. Mais Lorient est aussi connue pour sa base, héritage allemand de la Seconde Guerre Mondiale désormais au cœur du nouveau visage de la ville.

Et pour cause, impossible de démanteler ces blocs de bétons qui ont réussi à résister aux bombardements massifs des alliés. La ville, elle sera presque entièrement rasée, ce qui explique son architecture « nouvelle », à l’instar du Havre qui a connu le même sort. De larges voies de circulation rectilignes, des immeubles typiques de l’architecture d’après-guerre et une communauté street-art bien présente dans certains quartiers. Les amateurs du genre apprécieront. Mais ces œuvres éphémères (Kaz et Ezra) sont vouées à disparaitre, la plupart étant situées à proximité de la Base, dans le quartier de La Perrière en pleine mutation.

Désormais dédiée à la voile et à la course au large, Lorient est le port d’attache de plusieurs teams (Gitana, Charal, Initiative cœur, …) stars du Vendée Globe ou de la Route du Rhum. Arpenter les pontons permet donc d’approcher les Ultime, ces géants des mers, véritables bijoux technologiques dont l’envergure contraste avec une étonnante fragilité et légèreté une fois lancés à pleine vitesse au milieu de l’océan Atlantique. Mais la base de Lorient abrite également des embarcations plus modestes, dont certaines trouvent refuge dans le port à sec caché au sein des immenses abris autrefois réservés aux sous-marin. Un héritage du passé visible avec le Flore, ancien fleuron de la Marine Française désormais musée.

Transmettre et sensibiliser le public, c’est aussi l’autre visage de la Cité de la Voile Éric Tabarly dont les célèbres Pen Duick mouillent au pied de la Tour de la Base. Les plus téméraires pourront d’ailleurs s’élancer de son sommet pour une descente en tyrolienne au-dessus de la mer. Sensations garanties. Et pour se remettre, rien de mieux qu’une petite pause au Camp de base Tara, dont la fondation du même nom s’attache à mettre en lumière l’impact du changement climatique. Enjeu majeur des décennies à venir, cher à 727 Sailbags, entreprise lorientaise, aussi présente sur la base dont la marque de fabrique est de donner une seconde vie aux voiles de bateau en les transformant en sacs et autres objets de décoration unique (housses d’ordinateur portable, poufs, transats, lampes…).

Petites criques et paysages préservés

Si d’aucuns choisiront d’embarquer à destination de l’Ile de Groix (30 min à peine de traversée), notre route nous mène vers le Nord. D’abord à Larmor-Plage, commune limitrophe de Lorient aux airs de station balnéaire avec ses plages de sable fin, ses cabines et ses restaurants en front de mer.

Les amateurs de sensation fortes préfèreront quant à eux prolonger de quelques kilomètres pour une halte sur le plage de Kerguélen. Une nature plus préservée et surtout un centre nautique, parmi les plus grands de France. Kayak, catamaran, kite-surf, planche à voile ou même plongée, à vous de choisir !

Autre façon de découvrir ce littoral escarpé, la randonnée sur le GR34 qui longe la côte de St Nazaire au Mont Saint Michel. Paysages et Histoire ne sont jamais loin, à l’instar du « Fort Bloqué » à Keragan. Vestige désormais privé d’une forteresse construite pour lutter contre les attaques anglaises. Mais aussi le Pont de St Maurice, enjambant la Laïta, frontière naturelle entre le Morbihan et le Finistère.

Plus surprenant, un panneau jusqu’alors inconnu ou une « colline blanche » au niveau de la plage des Kaolins à Ploemeur. En réalité, un gisement de kaolin, une argile blanche exploitée depuis près de 120 ans pour la céramique, porcelaine ou papeterie.

Un peu plus loin, en direction des terres, Guidel. Charmante bourgade à l’origine d’un des emblèmes de la Bretagne, la marinière à travers la fabrique Le Minor. La marque, dont Tabarly était l’un des plus célèbres visage avec son pull marin, y possède ses ateliers, un magasin d’usine et désormais un musée pour découvrir les métiers de bonneterie (articles en tricot).

On dirait le Sud

Changement de cap, vers le Sud du département cette fois en direction de Hennebont. Bâtie sur une motte féodale, la vieille ville fortifiée et son port fut autrefois un trait d’union entre la mer et la terre. Un passé riche dont témoigne la basilique Notre-Dame-de-Paradis. Désormais, la ville se tourne vers le tourisme avec le Haras national d’Hennebont et son musée. Les amoureux de nature pourront également partir en randonnée le long du Blavet et de ses chemins de halage. L’occasion de découvrir en aval, le cimetière à bateaux de Lanester, situé au pied du pont du Bonhomme.

Notre route se poursuit vers un cliché de carte postale. Saint Cado, où plutôt l’Îlot de Nichtarguér et sa célèbre maison aux volets bleus, autrefois demeure du gardien des parcs ostréicoles. Un arrêt à Etel, ville située à l’embouchure de la rivière du même nom. Spot prisé des pêcheurs à la ligne, ne vous fiez pas au calme apparent et à ses airs d’îles paradisiaques, les courants sont ici redoutables au moment des inversions de marée !

De quoi vous emporter vers le large en direction de la presqu’île de Quiberon, étape incontournable de tout séjour en Bretagne Sud. Connu pour sa Côte Sauvage, la façade Ouest est marquée par des reliefs granitiques escarpés dont l’Arche de Port Blanc est le point d’orgue de tout passage sur cette presqu’île de 14 kilomètres.

Calme et sur-fréquentée en période estivale, la côté prend un tout autre visage lors des tempêtes hivernales. Bol d’air iodé et frissons garantis. Les amateurs de farniente préféreront quant à eux la grande plage où les aller et retour des bateaux assurant la liaison avec Belle-Ile rythment le quotidien. Les gourmands ne pourront résister à la tentation des Niniches, sucettes artisanales déclinées en une cinquantaine de parfums et primées « meilleur bonbon de France » ! Souvenir tout trouvé pour repenser aux vacances une fois rentré à la maison…

Volvo XC60 T8 (Polestar Engineered 2022) – Notre avis après 3000 kms

Lancée en 2017, la seconde génération du Volvo XC60 a connu en l’année passée de subtiles modifications, principalement esthétiques. Ainsi, par rapport au XC60 Polestar essayé précédemment, les boucliers affichent un design plus anguleux. A l’arrière, exit les sorties d’échappements, désormais dissimulées derrière le pare-choc.

A l’intérieur, copie quasi-conforme, exception faite du bouton de sélecteur de mode de conduite qui disparait et se retrouve relégué sur l’écran central. Ce dernier cache toutefois une modification plus profonde, à savoir le passage du système d' »infotainment » sur Android Automotive, le système Google déjà présent sur les véhicules 100% électrique de la marque. A l’usage, les habitués ne seront pas dépaysés, bien au contraire et apprécieront notamment un affichage désormais sur toute la hauteur de l’écran dès lors qu’un smartphone est connecté en CarPlay / Android Auto (uniquement avec un câble malheureusement).

Outres ces évolutions esthétiques, la principale nouveauté est à chercher du côté du bloc de batteries dont la capacité est portée à 18 kWh. De quoi augmenter l’autonomie, avec environ 65 kms possibles en « full électrique » (mesuré durant l’été caniculaire avec donc la climatisation active en continu). A la conduite, les 455 ch du bloc T8 permettent au XC60 Polestar Engineered d’abattre le 0 à 100 km/h en moins de 5s ! De quoi rivaliser avec certaines sportives.

Mais au-delà de la puissance brute, c’est surtout des transitions plus douces entre électrique et thermique que nous avons apprécié par rapport au millésime 2021. Sans oublier, la possibilité d’activer l’option « One Pedal », tellement plaisante au quotidien. Ne plus avoir besoin de freiner sauf en cas d’urgence constitue un plus non négligeable en termes de confort de conduite au quotidien, comparable à celui du passage d’une boite mécanique à une boite automatique. C’est aussi un allié précieux pour favoriser la récupération de l’énergie. De quoi optimiser la consommation dont la moyenne dépendra de votre propension à recharger ou non la batterie… De notre côté en rechargeant tous les soirs, après 3000 kms, la consommation moyenne affiche un joli 5,5l/100. Pas mal pour un SUV familial de plus de 2,2 tonnes !

Quant aux qualités, le XC60 Polestar Engineered (92 000€) n’en manque pas, à commencer par son look toujours plaisant et son intérieur épuré, marque de fabrique des modèles scandinaves. Pour plus de détails, nous vous invitons à (re)lire nos essais du XC60 T6 Recharge et du XC60 Polestar Engineered 2021.

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© Julien Thoraval – Photos non libres de droits.

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