Les années passent, mais le mythe reste intact : la Speedmaster reste incontestablement la montre la plus iconique d’Omega. Plus de 50 ans après s’être invitée à la surface de la Lune, la célèbre Moonwatch reprend son périple spatial avec une nouvelle déclinaison de la Speedmaster Dark Side of the Moon. Celle-ci rend hommage à un autre épisode marquant de la conquête de l’espace, lors de la mission Apollo 8.

Omega rend (encore) hommage à la mission Apollo 8 de 1968

Lorsque l’on évoque le lien qui unit Omega au programme spatial de la Nasa, on pense inévitablement au premier pas de Neil Armstrong sur la Lune en 1969, à la mission Apollo 11 et au statut « historique » acquis par la Speedmaster, en devenant elle aussi la première montre sur la Lune.

Mais la marque suisse n’a pas attendu d’alunir pour conquérir les étoiles. Dès 1962, avant même d’être officiellement approuvée par la Nasa (en 1964), l’astronaute Wally Schirra emporte avec lui sa propre Speedmaster dans l’espace à bord de la mission Mercury Sigma 7.

En 1968, c’est avec Apollo 8 qu’une nouvelle étape est franchie : ce vol habité est le premier à se mettre en orbite autour de la Lune (et donc à en découvrir la face cachée) et chaque astronaute présent à bord porte une Speedmaster. Cinquante ans plus tard, en 2018, Omega choisit de rendre hommage à cette mission historique en lançant sa première Speedmaster Dark Side of the Moon.

Et en cette année 2024 où la marque se mettra surtout à l’heure des JO de Paris, une nouvelle déclinaison de cette montre apparaît, plus séduisante et plus sophistiquée que jamais.

Une Speedmaster qui regorge de détails

Dès le premier regard, aucun doute n’est permis : nous sommes bien en présence d’une Speedmaster. Pourtant, le chrono Omega se distingue de la Moonwatch traditionnelle à bien des égards.

Ainsi, l’habituel boîtier acier de 42 mm est remplacé par un boîtier en céramique noire de 44,25 mm de diamètre. Et si on l’a déjà vue arborer un look full black, la Dark Side of the Moon voit son échelle tachymétrique revêtir un émail Grand Feu d’un blanc éclatant. Un contraste que l’on retrouve aussi sur le cadran, où l’aiguille centrale des secondes est recouverte de vernis jaune.

Mais ce qui fait tout le charme de cette Speedmaster, ce sont bien évidemment les multiples références à la mission Apollo 8 et à l’espace. Le cadran permet par exemple d’observer la surface de la Lune depuis la Terre alors que l’aiguille de la petite seconde à 9 heures prend carrément la forme de la fusée Saturn V. Conçue en titane grade 5, cette aiguille est façonnée au laser, ses couleurs résultants de la combinaison entre un vernis blanc, une ablation et un noircissement au laser.

Si l’on fait le tour de la montre comme les astronautes ont fait le tour de la Lune, la face cachée de cette Speedmaster Dark Side of the Moon s’avère tout aussi fascinante à observer. Le fond transparent permet d’admirer le Calibre 3869 à remontage manuel (certifié Co-Axial Master Chronometer), lui aussi décoré à l’image de la Lune.

Par rapport à la version de 2018, Omega est allé encore plus loin dans le détail, grâce à une subtile association de gravure laser et de surfaces contrastées. Les roues à revêtement gris clair et le balancier à revêtement en or gris foncé s’intègrent joliment au paysage lunaire particulièrement réaliste.

Enfin, pour rendre un ultime hommage aux hommes qui ont permis de découvrir cette face cachée de la Lune, un ensemble de gravures orne le fond du boîtier. On peut notamment y lire les derniers mots prononcés par le pilote du module de commande d’Apollo 8, Jim Lovell (oui, le même qu’à bord d’Apollo 13) : « We’ll see you on the other side » (« on se retrouve de l’autre côté »).

Livrée avec un bracelet en caoutchouc perforé noir et jaune, la Speedmaster Dark Side of the Moon peut aussi revêtir un modèle Nato noir et gris du plus bel effet. Avec un prix fixé à 15 700€, cette montre permet en tout cas à Omega de renouer avec son héritage spatial avec une grande classe.