DiaStar, True Square, Manhattan… Depuis les années 1960, Rado s’est spécialisée dans les montres de forme. Les boîtiers carrés se sont ainsi déclinés de multiples façons, notamment à travers un modèle comme l’Anatom.

Lancée en 1983, celle-ci vient de fêter ses 40 ans avec une nouvelle édition qui met aussi en avant le matériau fétiche de la marque : la céramique haute technologie. Avec son design toujours aussi atypique et de nouveaux coloris, la Rado Anatom est une quadragénaire parfaitement dans l’air du temps !

Les montres carrées ont toujours eu la cote chez Rado

Si elles bénéficient d’un regain d’intérêt depuis quelques moins maintenant, les montres carrées ont les faveurs de Rado depuis un moment déjà. L’histoire d’amour entre la marque suisse et ces boîtiers anguleux a commencé dès les années 1960, avec le développement de la première ligne Manhattan.

Cette exploration stylistique a continué avec la DiaStar Executive, le modèle V2200, et bien sûr, l’Anatom en 1983. Quelques années plus tard, Rado a aussi commencé à s’intéresser à un nouveau matériau, la céramique haute technologie, confirmant la volonté de la marque de sortir des sentiers battus.

Ceramica, Sintra, r5.5 sont autant de montres qui ont marqué l’histoire récente de la maison de Lengnau. Jusqu’au lancement de la True Square Open Heart, en 2020, qui représente (presque) un aboutissement pour Rado, dans sa quête constante d’harmonie entre esthétique et confort, tradition et innovation.

En 40 ans, l’Anatom n’a pas pris une ride

A l’image d’une marque qui reste « sous le radar », l’Anatom est sans doute l’une des montres les plus sous-estimées de ces dernières décennies. Et pourtant l’une des plus iconiques et des plus représentatives du savoir-faire de Rado.

Créé en 1983, ce modèle est le fruit d’une ambition : fusionner durabilité et design moderne. Inspirée par la DiaStar, la première Anatom a révolutionné le concept de confort avec un design qui épouse parfaitement la courbe du poignet. D’ailleurs, son nom, évoquant à la fois l’aspect anatomique et une touche d’atomicité rétro, souligne cette quête d’harmonie et d’innovation.

Pour « caresser la forme humaine », l’Anatom dispose d’un verre saphir arrondi sur les deux faces, maintenu en place par des barres en métal dur dans une disposition en queue d’aronde.

Quarante ans plus tard, rien n’a changé ou presque. La version 2023 de reste fidèle au modèle originel, tout en bénéficiant de nombreux ajouts. Ainsi, le boîtier passe de 28 à 32,5 mm de diamètre et le design intemporel se voit sublimé par une lunette en céramique haute technologie noire mate du plus bel effet.

Les lignes horizontales du cadran (qui ne sont pas sans rappeler celle de la Piaget Polo de 1979) ont disparu au profit d’un fond brossé satiné, poli et laqué, avec un dégradé vert, bleu ou cognac. L’édition limitée spécialement créée pour les 40 ans de l’Anatom se pare quant à elle de noir, avec une discrète mention « Jubilé » à 6 heures (comme sur la montre de 1990) et 11 diamants baguettes en guise d’index.

Enfin, l’autre changement d’envergure de cette montre n’est pas d’ordre esthétique mais technique : au calibre quartz de 1983 succède le nouveau mouvement automatique Rado calibre R766. Doté d’une résistance magnétique accrue grâce au spiral en Nivachron™, il procure une réserve de marche de 72 heures.

Disponibles à 3750 euros, les trois nouvelles versions colorées de l’Anatom offrent une très belle descendance à la montre de 1983. Et que dire de l’édition limitée 40th-Anniversary, dont le prix culmine à 11 300 euros ?