La Renault Clio a 30 ans : une voiture pleine d’avenir

Renault Clio : 30 ans déja !

Née en 1990, la Clio est rapidement devenue un best-seller pour la marque au losange. Et la cinquième génération actuelle prouve que le meilleur reste à écrire.

A l’heure où elle fête ses 30 ans, nous avons choisi de revenir sur la riche histoire de la Renault Clio et ses versions les plus marquantes.

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1 voiture, 5 générations… en attendant la suite !

A l’aube de ses 30 ans, toutes générations confondues, la Renault Clio s’est vendue à plus de 15 millions d’unités. Un tel succès ne doit évidemment rien au hasard, mais à une « recette » qui a plu dès le lancement du modèle en 1990, et qui n’a eu de cesse d’être affinée par la marque au losange.

N’oublions pas, en effet, que cette fringante trentenaire peut s’enorgueillir du titre de voiture française la plus vendue de l’Histoire. Pour une citadine, réussir un tel exploit démontre bien toute sa polyvalence, et que – comme le disait le slogan publicitaire de l’époque – « elle a tout d’une grande ».

La première Renault Clio, digne remplaçante de la Supercinq

Avant que le constructeur de Boulogne-Billancourt ne lance la Clio, l’un de ses modèles-phare était indéniablement la petite Renault 5, alors baptisée Supercinq.

Pour autant, la concurrence se faisant de plus en plus pressante, il fallait absolument proposer une citadine plus polyvalente, mieux équipée, et donnant une impression plus qualitative. Afin de bien marquer cette rupture, la numérotation a été abandonnée au profit du nom d’une muse de la mythologie grecque. Si l’on en juge par le succès des différentes générations de Clio depuis cette date, la proposition de Pierre Dos – alors directeur de la communication à l’usine Renault de Cléon – a été faite sous les meilleurs auspices.

4 millions d’exemplaires

Concrètement, bien que la Clio I ait conservé des dimensions proches de la Supercinq, et le châssis n’ait subi que des modifications mineures, la montée en gamme était absolument indéniable, grâce à des matériaux plus durables, et un équipement pléthorique, de l’ABS à la direction assistée, en passant par les rétroviseurs extérieurs dégivrants, une alarme, et – comble du raffinement – la climatisation.

Rapidement élue « Voiture de l’Année » en 1991, la Renault Clio s’est installée en tête des ventes de voitures neuves dans l’Hexagone jusqu’en 1997. En tout, plus de 4 millions d’exemplaires seront écoulés jusqu’au lancement de sa remplaçante, en 1998.

NRJ, Baccara, Williams : les déclinaisons mythiques de la Clio

Celle qui voulait « en mettre plein la vie » se démarque en outre par une multitude de séries spéciales (Night&Day, NRJ, BeBop, Elle, Olympique 92, Aïda, etc.), mais également par le choix entre une finition luxueuse Baccara et une autre à vocation plus sportive, la 16V, dont le 1.8l développait tout de même 140 chevaux.

Mais, bien entendu, la véritable icône de la Clio I restera éternellement la Williams et son 2.0 16V de 150 équidés. Venue célébrer le titre de l’écurie Franck Williams au championnat du monde des constructeurs en F1 (motorisée par Renault), elle devait également permettre à la marque au losange de concourir dans le Groupe A de l’époque.

Renault Clio Williams

Aujourd’hui encore, la Clio Williams est très recherchée et s’impose peu à peu comme un collector.

Clio 2 : la longue carrière d’une égérie du « bio design »

L’année qui a vu l’équipe de France de football devenir championne du monde (1998 pour les plus jeunes) a également été marquée par la commercialisation de la Clio II. Celle-ci est restée en vente pendant près de quinze ans, ce qui constitue bien entendu une prouesse remarquable.

Concurrence frontale avec la Peugeot 206

A son apparition, la deuxième itération de Clio est parvenue à éclipser sa précédesseure grâce à un gabarit légèrement plus grand (offrant une habitabilité en légère hausse), et un design dans l’ère du temps, aux lignes bien plus fluides que dans le passé. C’était en effet la mode du « bio design » et, quoi que l’on en pense avec le recul, nul ne peut nier que la Renault Clio 2 en est une digne représentante.

Quant au confort, grâce à des suspensions plus moelleuses mais sans jamais nuire à la précision du châssis, il a tout simplement fait un bond en avant très appréciable. Concernant ensuite l’équipement et la présentation, plusieurs points sont à noter, dont l’apparition de l’airbag de série sur toutes les versions, et une planche de bord bien plus avenante à partir du restylage de 2001. Il faut dire qu’à cette date, une lionne du nom de 206 avait les dents longues

La Clio passe à la propulsion dans sa version V6

Source : caradisiac.com

Bien sûr, la Clio a été commercialisée en 3 ou 5 portes – et à plus de 5,5 millions d’unités – mais toutes les versions étaient des tractions … toutes, sauf une !

En effet, au-delà des sportives RS – de 172 puis 182 chevaux, excusez du peu – Renault avait décidé d’offrir une version un peu folle à sa citadine, la V6. Celle-ci accueillait son gros moteur (V6, donc) en position centrale arrière, et devenait au passage une propulsion au tempérament de feu, avec 230 chevaux dans un premier temps, puis 255 grâce aux motoristes de Porsche ensuite.

Clio 3 : confort et qualité en hausse, l’âge de la maturité

Si la Clio 2 a vécu jusqu’en 2012 (sous l’appellation de Renault Clio Campus), la troisième génération a été lancée dès 2005, et pour beaucoup d’observateurs avertis, celle qui est devenue la Voiture de l’année 2006 incarne une certaine maturité.

Au niveau des dimensions, tout d’abord, la Clio III frôlait les 4 mètres, gage d’une habitabilité de premier plan. Parallèlement, le confort a encore progressé, au point d’incarner l’un des meilleures compromis souplesse / tenue de route du marché. Quant à la qualité de présentation, l’attention apportée aux détails sautait immédiatement aux yeux. Et si l’on n’était pas encore au niveau des modèles Premium, le progrès méritait d’être souligné.

Une voiture 5 étoiles… et un break !

En outre, de la carte démarrage mains libres à l’ESP généralisé, en passant par le GPS ou les 8 airbags, l’équipement s’est fait plus complet et plus sûr que jamais ; au passage, notons que la Clio 3 a été la première citadine a décrocher la cinquième étoile aux crash-tests exigeants de l’EuroNCAP.

Ce fut aussi la première itération a disposer d’une version break (baptisée Estate), tandis que deux versions haut-de-gamme proposaient aux clients du luxe – avec la finition Initiale Paris – ou du sport – grâce à la RS, de 197 puis 203 chevaux.

Clio 4 : l’atout charme

En 2012, la Clio IV fait son apparition et aussitôt, l’on sent que les designers ont repris la main chez Renault. De fait, pour toutes ses qualités, la précédente génération a toujours porté la réputation d’arborer un style trop fade. Avec ses ailes galbées, ses jantes généreuses, ses fines poignées de porte, et sa calandre affirmée, il ne fait aucun doute que la Clio 4 se voulait plus sexy.

Bien lui en a pris, car de 2013 à 2017, la citadine Renault a une nouvelle fois trusté le titre de voiture la plus vendue dans l’Hexagone. Toutefois, ce n’est qu’à partir du restylage de 2016 que les critiques – justifiées – concernant la qualité des matériaux utilisés ont pu être levées, du moins en partie.

Sur le plan des versions spécifiques, l’Initiale Paris était toujours proposée pour les amateurs d’équipement pléthorique et de présentation haut-de-gamme, tandis que les sportives RS (et RS Cup) ont vu l’arrivée d’un moteur turbo et d’une transmission à double-embrayage avec palettes au volant.

Clio 5 : les « phares » tournés vers l’avenir

Trente ans déjà que la Renault Clio est parmi nous, et qu’elle fait partie du paysage automobile contemporain. Pour 2020, la Clio de cinquième génération a quelque peu déçu lors de sa présentation, mais elle est en passe de faire oublier cette mauvaise impression et de réitérer le succès de ses aïeules.

Dans l’ombre de la nouvelle 208

Source : caradisiac.com

A ce stade, vous vous demandez peut-être pourquoi la Clio V n’a pas immédiatement suscité l’engouement espéré par la marque au losange. En fait, la faute revient en partie à sa concurrente, la 208 II, au style très différent de la précédente version, alors que, précisément, la Clio 5 a parfois été perçue comme un restylage de la quatrième itération.

Ce n’est cependant pas lui faire justice, notamment car l’habitacle a subi des modifications majeures, avec un contenu technologique dernier-cri (dont un écran multimédia de 9,3 pouces et une instrumentation digitale).

Et la Clio hybride fut…

Surtout, cette Clio V est la première à être vendue en version hybride E-Tech, qui vient intelligemment compléter l’offre « propre » de Renault, notamment aux côtés de la Megane hybride et de la Zoé 100% électrique.

En outre, tout en conservant des dimensions adaptées pour la ville, l’habitabilité progresse encore et le coffre de 391 litres est d’une contenance remarquable pour la catégorie.

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Bref, en 2020, l’avenir est en train de s’écrire pour la saga Renault Clio, qui n’est pas prête de s’éteindre.