Essai BMW X1 : le SUV compact Premium passe la 3e, futur best-seller en vue !

Best-seller de la marque depuis son lancement en 2009, le BMW X1 se voit métamorphosé pour sa troisième génération. Un look plus musclé, un intérieur plus épuré et plus technologique. Une refonte en profondeur en somme, à la hauteur de l’enjeu. Et pour cause, le SUV compact représente près d’une vente sur cinq pour la firme allemande. L’erreur n’est donc pas permise sur ce segment où la concurrence est rude (Mercedes GLA/EQA, Volvo XC40, Lexus UX250…) et où chaque constructeur tente de faire valoir ses atouts.

BMW de son côté jouit d’une réputation où dynamisme et plaisir de conduire priment. Côté look, pas de doute, ce BMW X1 (U11) ne manque pas de dynamisme, encore plus dans cette finition M Sport. Au programme, boucliers au look plus sportif avec prises d’air élargies, châssis abaissé de 15 mm, jantes 19 pouces (950€) et éléments qui délaissent le chrome au profit du noir brillant. Mais, même en optant pour une finition xLine plus sage, le nouvel X1 affiche un style dynamique avec ses arrêtes tranchées et des angles presque droits. Surtout à l’arrière avec cet imposant béquet et ses feux 3D.

Passion, innovation et performance sont quelques-uns des mots qui décrivent le mieux la prestigieuse marque italienne Lamborghini. Depuis sa création en 1963, Lamborghini a repoussé les limites du de...Lire la suite

Un look au final plaisant, dans la lignée des dernières productions de la marque à l’hélice mais sans pour autant atteindre le point de rupture stylistique des iX ou Série 7. Non, le X1 se veut plus consensuel. Pas assez à en croire certains « béhèmiste » croisés durant notre essai toujours dubitatifs pour ne pas dire véhéments face à la proéminence de cette calandre massive. Impossible de la rater, il est vrai. Toutefois, à l’instar d’autres productions de la marque, il s’agit là d’une perception amplifiée par les photos. Face à soi, l’harmonie des lignes opère davantage. Reste une part subjective que chacun interprétera en fonction de sa sensibilité mais reconnaissons à cet X1 de troisième génération, une belle prestance, avec des petits airs de X3 voire X5 en taille plus modeste (4,50×1,84×1,54m). Une image valorisante qui pourra faire la différence auprès des acheteurs potentiels.

Saisissons la poignée affleurante pour s’installer à bord du X1. Un retour aux sources, clin d’œil aux BM des années 1990-2000, propice à l’aéro-dynamisme. Le X1 peut d’ailleurs se targuer de l’un des meilleurs CX du moment pour un SUV compact (0,26). Parenthèse fermée, revenons à l’intérieur de ce X1 où le sentiment d’espace prévaut.

Largement repris du Série 2 Active Tourer, lui même inspiré du BMW iX, le minimalisme règne. Peu pour ne pas dire pas de boutons, exception faite de ceux dédiés au dégivrage et ceux indispensables à la conduite situés sur la console centrale. Désormais ajourée pour une sensation plus aérienne, presque flottante. Concept stylistique intéressant, beaucoup moins à l’usage dès lors que s’entassent quelques menus accessoires qui se retrouvent ainsi à la vue de tous. En revanche, position royale pour le sélecteur de vitesse et les quelques boutons qui lui tiennent compagnie.

Déjà aperçu sur d’autres productions munichoises, le Curve Display est de série dès le premier niveau d’équipement sur le X1 de 3e génération. Composé en réalité de deux écrans (10,25 et 10,7 pouces), celui de gauche est dévolu aux informations de conduite quand son homologue de droite se charge du système d’infotainment et des multiples réglages. L’interface, basée sur l’OS maison dans sa version 8.0 demande de prendre ses marques pour ensuite se révéler complète et bien pensée, même si au risque de passer pour un « boomer », rien ne vaut de bons vieux boutons pour régler la climatisation sans quitter la route des yeux. La jeune génération répondrait que l’assistant vocal fait tout aussi bien, si ce n’est mieux. C’est vrai. Encore faut-il avoir le réflexe de « dialoguer » avec sa voiture…

En parlant technologie, votre smartphone dispose d’une place de choix avec ce chargeur à induction vertical doté d’un astucieux système de maintien. Indispensable pour profiter de CarPlay ou Android Auto sans-fil et ainsi ne plus pester contre ce satané câble disgracieux. Bon point, ses dimensions généreuses le rendent compatible avec tous les modèles du marché, même les plus encombrants à l’instar de l’iPhone 14 Pro Max. Et même si l’iPhone 15 prend une cure de stéroïdes, cela ne devrait guère poser de souci.

Votre progéniture sera quant à elle ravie de trouver deux ports USB-C à l’arrière. Outre ce détail, c’est surtout l’accueil et le confort accordé aux passagers qui frappent sur ce nouvel X1. Dossiers inclinables sur quelques degrés, garde au toit généreuse voire banquette coulissante sur 13 cm (310€ – non disponible sur hybride rechargeable). Pratique pour gagner quelques décimètres cubes dans le coffre, même si ce dernier offre déjà un volume fort respectable de base (540l).

Familiale tranquille, le X1 n’en demeure pas moins une BM. Certes, les puissances sont encore modestes (3 et 4 cylindres de 136 à 218 ch) en attendant l’arrivée des versions hybrides rechargeables de 245 (xDrive25e) et 326 ch (xDrive30e) mais le SUV compact ne démérite pas quand le rythme s’accélère. Bien au contraire avec une belle agilité même pour un SUV de près d’une tonne sept. Le mode Sport permet de profiter d’une réponse moteur plus vive et d’une direction raffermie mais toujours peu communicative en termes de remontées. La suspension SelectDrive, dont la dureté s’ajuste en fonction de l’état de la chaussée et du style de conduite, est, elle plus convaincante. Ferme à basse vitesse sur chaussées dégradées, la sensation tend à s’atténuer au-delà de 50 km/h. Associés à la transmission intégrale de notre X1 xDrive23d, le comportement se veut rassurant et prévisible même sur les enchaînements rapides typiques des petites routes de la vallée de Chevreuse, pourtant grasses en cette période automnale.

Les sièges Advanced enveloppants, le volant M à jante large, les palettes et le mode Boost (permet de profiter durant une dizaine de secondes du couple maximal du moteur thermique et des 19 ch du moteur électrique) accentuent le caractère sportif même si en pratique, les 211 ch (400 Nm) n’affolent pas les chrono avec un 0 à 100 km/h en 7,4s. Saluons en revanche le travail d’insonorisation réalisé, le 4 cylindres 2l diesel se fait discret aussi bien sur route qu’en ville où le système 48V se révèle un allier précieux pour des démarrages en douceur, sans ressentir les à-coups du Start & Stop. Une micro-hybridation dont le but premier reste de baisser les émissions de CO2 et la consommation (6,5l/100 durant notre essai).

À l’issue de ces quelques jours passés en sa compagnie, le X1 troisième fait forte impression. Une image valorisante, un intérieur accueillant et compatible avec la vie de famille ou encore des technologies parmi les mieux maîtrisées du marché. Présentes mais jamais intrusives à l’image de l’affichage tête haute couleur ou du système de navigation avec réalité augmentée. Sans oublier, notre préféré, le Park Assist Plus avec sa vision 360 parfaite et son mode Auto-Reverse si pratique au quotidien (enregistre les 50 derniers mètres parcourus pour ressortir en marche arrière sans avoir besoin de toucher le volant). Du moins à condition de piocher dans les options. De quoi alourdir une facture très « premium » (64 000€ pour le modèle essayé) même si paradoxalement, le X1 de base affiche un rapport prix / équipement plutôt favorable avec son tarif débutant à 39 990€ pour le X1 sDrive 18i.

Abonnez vous à notre Newsletter gratuite

Abonnez vous à notre newsletter pour recevoir 2 fois par semaine les nouveaux articles de Masculin.com. Vos données ne sont ni vendues, ni partagées avec des tiers.

© Julien Thoraval – Photos non libres de droits.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.Les champs obligatoires sont indiqués avec *