De l’art contemporain à l’horlogerie, il n’y a qu’un pas ! Certaines marques semblent même penser que les deux univers ne peuvent faire qu’un… Après avoir découvert l’étonnante M2/05 de Sevenfriday, c’est Louis Erard qui nous surprend avec sa nouvelle collaboration.

Le Régulateur créé avec l’artiste suisse Olivier Mosset est une montre vraiment pas comme les autres. Un véritable pont entre horlogerie de luxe et art, limité à 178 exemplaires.

Le Régulateur passe du côté obscur

Le Régulateur, c’est un grand classique de Louis Erard. Et s’il a déjà été décliné de bien des façons, il n’avait jamais à ce point révélé son côté sombre. Au cœur de cette montre réside un design audacieux qui transcende les attentes traditionnelles.

Avec son boîtier en acier inoxydable de 42 mm, revêtu d’un PVD noir pour une finition mate et sophistiquée, et son cadran laqué décoré de manière minimaliste, cette pièce attire immédiatement l’attention. Les paillettes argentées, dispersées avec parcimonie, captent la lumière ; elles semblent évoquer en même temps la voie lactée dans un ciel nocturne sans lune… ou le bitume scintillant à la pleine lune, clin d’oeil à la passion d’Olivier Mosset pour la moto et aux longues chevauchées sur la route.

Avec son look (presque) monochrome, cette montre attire forcément le regard. Fascine. Elle reste malgré tout relativement lisible, grâce à ses trois aiguilles uniformes en taille et en forme, à l’exception du trou situé à leur base. Placées l’une au-dessus de l’autre, elles ajoutent une dimension artistique au Régulateur de Louis Erard, comme le reflet d’une abstraction géométrique et chromatique.

Sous cet habillage artistique se cache un mouvement régulateur automatique de calibre Sellita SW266-1, garantissant une précision et une fiabilité à la hauteur des attentes des amateurs de belle horlogerie, en dépit d’une petite réserve de marche de 38h seulement.

Louis Erard aime les collaborations artistiques

Au-delà de son design innovant, Le Régulateur Louis Erard x Olivier Mosset incarne une vision où l’horlogerie transcende sa fonction première pour devenir un vecteur d’expression artistique. Chaque montre, accompagnée d’un scellé rouge proclamant « work of art – do not wear » (« oeuvre d’art, ne pas porter »), défie les conventions et enrichit le dialogue entre les mondes de l’art et de l’horlogerie.

Cette collaboration s’inscrit d’ailleurs dans une démarche plus large de Louis Erard, qui continue d’explorer des territoires inédits à travers des éditions limitées, affirmant ainsi son statut d’outsider créatif dans l’univers horloger. Après s’être associée à Alain Silberstein et Konstantin Chaykin, la marque suisse s’était récemment distinguée avec sa Petite Seconde Metropolis conçue avec The Horophile, et elle aussi limitée à 178 exemplaires.

Avec ce nouveau Régulateur créé avec Olivier Mosset, Louis Erard célèbre l’art d’une très belle façon… quitte à ne pas plaire à tout le monde. Avec cette édition limitée, la marque veut une nouvelle fois nous inviter à réfléchir sur le temps, l’art et leur interconnexion, et offrir une expérience unique aux collectionneurs et amateurs d’art contemporain. Une expérience qui a un prix : 3750 CHF hors taxes, soit environ soit environ 4800 euros.