3 choses à savoir sur la nouvelle Tissot PR516 pour briller en société

Ces dernières années, Tissot n’a pas hésité à replonger dans ses archives pour redonner vie ou réinterpréter des montres qui ont marqué son histoire. C’est notamment le cas pour la PRX, qui rencontre un succès impressionnant depuis son retour.

Mais justement, un tel raz-de-marée ne pouvait que donner de la suite dans les idées à la maison du Locle. Alors, cette année, en plus de nous offrir de nouvelles déclinaisons de la PRX, Tissot a choisi de relancer un autre modèle iconique, la PR516. Mécanique ou à quartz, ce chronographe inspiré par l’automobile dispose de solides atouts pour séduire à nouveau les hommes en 2024.

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1. A l’origine, une montre née dans les années 1960

Charles-Félicien et son fils Charles-Emile Tissot ont fondé la marque qui porte leur nom le 1er juillet 1853 au Locle, en Suisse. En plus de 170 ans d’existence, la société suisse a donc donné naissance à un certain nombre de modèles emblématiques. On pense par exemple à la première montre-bracelet amagnétique au monde développée en 1930 ou encore à ses premiers modèles étanches en 1938.

Mais plus près de nous, c’est dans les années 1960 qu’est apparue la première PR516. Une montre trois aiguilles simple et épurée à défaut d’être inventive, et particulièrement efficace avec ses surfaces aplanies et son apparente robustesse. Pourtant, en 1965, le public ne lui réserve pas un accueil tonitruant et cette montre Tissot ne rencontre qu’un succès modéré.

C’est alors que la marque a l’idée de l’associer plus clairement au sport automobile. Un segment porteur, puisqu’il faut se rappeler que TAG Heuer a dégainé sa Carrera en 1963, en même que la Daytona de Rolex. La PR516 s’habille alors d’un bracelet GT en cuir perforé, mais surtout d’un bracelet en acier ajouré vraisemblablement inspiré par Lucien Gurtner.

A partir de là, le succès de ce modèle ne se dément plus (ou presque), avec de multiples déclinaisons plus ou moins fidèles à l’originale. Mais c’est bien avec ce millésime 2024 que Tissot revient aux fondamentaux de sa PR516.

Nouvelle montre Tissot PR516

2. Son nom ne doit rien au hasard

Pour certaines montres, on comprend aisément d’où vient leur nom : la Tank de Cartier, la Reverso de Jaeger-LeCoultre… Pour la PR516, en revanche, l’explication paraît moins évidente !

Pourtant, ces cinq caractères ont une signification bien précise. Tissot explique en effet que l’appellation PR peut être traduite par « Particulièrement Robuste » ou, éventuellement, par « Précision et Résistance ». Quant au 516, il permet de désigner le 16e modèle de la 5e série de montres Tissot, celle qui correspond aux montres étanches.

A l’aise sur la terre ferme aussi bien que dans les fonds marin, la PR516 bénéficie aussi du mouvement « flottant » mis au point par la marque suisse. Il est effectivement doté de composants flexibles et de matériaux synthétiques « qui agissent comme des amortisseurs ».

Pour renforcer son image de montre parée pour toutes les aventures, Tissot imagine une nouvelle campagne publicitaire à partir de 1966. On y voit la main gantée d’un homme qui tient fermement un volant (encore et toujours le lien avec l’automobile), comme un symbole de la résistance de cette PR516 « qui continue à fonctionner sous des contraintes qui pourraient neutraliser d’autres montres ». Banal en apparence, ce visuel marque pourtant les esprits, étant utilisé dans plus de 150 pays jusqu’en 1971 !

3. James Bond l’a portée et tout le monde l’a oublié !

Quand on parle de « montre de James Bond », on pense avant tout à Omega. Eventuellement à Rolex. Pas à Tissot. Pourtant, c’est bien une PR516 que porte Roger Moore dans Vivre et Laisser Mourir en 1973. Contrairement à la Submariner fournie par Q, celle-ci n’a semble-t-il aucune légitimité scénaristique. L’histoire raconte qu’il s’agissait de la montre personnelle de l’acteur, dont il refusait de se séparer ! Un joli coup de pub « involontaire » pour la marque… même si cela passe complètement inaperçu.

Auparavant, Tissot avait déjà pu compter sur un ambassadeur de choix en 1968 : le pilote péruvien Henry Bradley, septuple vainqueur du Rallye Chemins de l’Inca a carrément inscrit le nom de sa montre sur la carrosserie de sa Ferrari ! Une façon selon lui de témoigner des qualités de précision et de robustesse de sa tocante favorite.

Aujourd’hui, on peut donc dire que porter une Tissot PR516 vous donne l’âme d’un James Bond en puissance ou d’un pilote de rallye qui n’a peur de rien !

Verdict : notre avis sur la nouvelle Tissot PR516

Pour la nouvelle version de sa PR516, Tissot a fait le choix de se baser non pas sur la simple montre 3 aiguilles d’origine, mais bien sur le chronographe de 1968. Une option payante tant cette nouvelle venue nous paraît adaptée aux codes contemporains.

Subtilement redessinée, cette PR516 abrite au choix un mouvement quartz G10.212 Powerdrive ou un mouvement chronographe mécanique à remontage manuel Valjoux A05 avec 68h de réserve de marche. C’est « évidemment » à cette dernière déclinaison que va notre préférence, avec son boîtier de 41 mm de diamètre, son cadran noir soleillé et son échelle tachymétrique qui renforce sa sportivité. Pour accentuer l’inspiration vintage, on retrouve une glace saphir de type glassbox, ainsi que quelques touches de couleur (du bleu et du orange) sur les différents compteurs et aiguilles.

Proposé à 1975 euros, ce chronographe à remontage manuel est une vraie belle pièce d’horlogerie pour tous les amateurs de look sportif-chic. Et si vous ne disposez pas d’un tel budget, la version quartz est disponible dès 495€. Voilà qui nous laisse à penser que la PR516 de Tissot a encore de beaux jours devant elle.

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Photos non libres de droit – © Julien Thoraval

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