Qui dit été dit généralement repas en terrasse, apéritif à la tombée de la nuit, barbecue entre amis… Et pour accompagner tout cela, le vin rosé reste (avec la bière) la boisson incontournable.
Peu alcoolisé, frais, léger, le rosé accompagne tous nos plats de saison. Et s’il a parfois eu l’image d’un « vin de femme » (vive les clichés), il plaît aujourd’hui à tout le monde… Et à juste titre ! Bref, pour vos longues soirées d’été à refaire le monde, voici nos vins rosés préférés pour 2022 !
Pourquoi boit-on surtout du vin rosé en été ?
L’été, la cuisine s’allège : oubliés les plats en sauce, les gratins, les raclettes, les potées de l’hiver… Place aux grillades, aux soupes froides, aux fruits et légumes, bref, à la légèreté !
A ce titre, le vin rosé devient la boisson idéale pour accompagner vos plats, bien plus que le blanc moelleux qui accompagne le foie gras ou le rouge tannique que l’on sert avec un bon magret de canard (miam !). Côté fraîcheur, les arômes de fruits rouges, groseille, framboise et même parfois de bonbon acidulé ne manqueront pas de vous désaltérer.
Comment bien déguster un vin rosé ?
Servi frais mais pas glacé, l’idéal est de le placer dans un seau d’eau froide (pas de glaçon, un rosé trop froid n’aura plus d’arômes !) avant de passer à table. La température idéale pour la dégustation se situe entre 10 et 12°C. Notons toutefois que dans les bars, la tendance du rosé piscine (re)pointe le bout de son nez depuis quelques années : un grand verre, un peu de vin, beaucoup de glaçons… De quoi donner des sueurs froides aux puristes !
Attention, tout de même : ne vous laissez pas surprendre par son côté sucré et son étonnante fraîcheur, le rosé reste une boisson alcoolisée, à consommer avec modération. Quant à son petit coté sucré, il pourrait faire aussi mal à votre ligne : vois voici prévenu !
Un potentiel de garde limité ?
On a tendance à dire qu’un rosé vieillit mal. C’est vrai… en général. Contrairement au vin rouge ou blanc que l’on peut parfois conserver de longues années dans une cave, il est plutôt préférable de boire une bouteille de rosé rapidement, car il s’oxyde très vite.
Inutile de vous précipiter néanmoins : si l’on recommande de boire la plupart des vins rosés dans les 12 mois suivant la mise en bouteille, certains bons crus seront tout aussi agréables après 2 ou 3 ans !
Avec quel plat le boire ?
Pour ne pas vous compliquer la tête, nous vous donnons une idée de déjeuner toute faite, à accompagner d’une bonne bouteille de Côtes de Provence :
- Apéritif : champagne rosé et ses gressins au sésame ;
- Entrée : tomates mozzarella et filet d’huile d’olive ;
- Plat : bar grillé et quiche aux légumes du soleil (poivrons, tomates, aubergines, oignons) ;
- Dessert : sorbet à la framboise ;
Et si cela ne vous convient pas, vous pourrez toujours boire un bon rosé en dégustant un plat au barbecue (des saucisses ou même une côte de boeuf façon argentine). On en salive rien qu’à l’écriture de ces lignes !
A quoi reconnait-on un bon rosé ?
Il y a quelques éléments à prendre en compte pour déterminer si un vin est un bon rosé ou non. Et avant même la dégustation, cela passe par le rendu visuel.
Vous avez sans doute déjà remarqué que tous les vins rosés n’ont pas la même couleur. Pour simplifier, disons que ceux qui arborent une robe rose intense sont les plus sucrés, les plus doux. A l’inverse, les plus pâles affichent davantage de minéralité, étant aussi plus frais et plus fruités.
L’exploration des sens se poursuit par l’odorat. Au nez, les vins rosés dégagent souvent des arômes de petits fruits rouges comme la fraise, la framboise ou encore la groseille, ainsi que des notes florales comme la violette ou la rose.
Enfin, au palais, un bon rosé doit être rond, relativement fruité, pas trop sucré et avec une acidité équilibrée. Maintenant que vous savez ce qu’il faut rechercher dans un vin rosé, il est temps de choisir le bon pour votre prochain repas estival !
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En France, c’est surtout dans le Sud que se trouvent les principales régions productrices de vin rosé. On pense surtout à la Provence bien sûr (Ventoux, Bandol, Nîmes), mais aussi la Corse. Ailleurs, citons aussi la Loire et son fameux cabernet d’Anjou ou encore le clairet de Bordeaux.
Et puis, il ne faudrait pas oublier les vins étrangers, comme les rosés d’Espagne, d’Italie et du Maghreb (le fameux Boulaouane rosé/gris !), également très réputés.
Enfin, pour l’apéritif, vous pouvez opter pour un rosé pétillant, voire un champagne rosé, à l’image d’un Touraine Renaissance de la cave de Vouvray, un Saumur rosé brut 1811 de chez Ackerman ou un Crémant de Loire du Domaine Langlois Château.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération